Être journaliste à Gaza en ce moment est un défi inouï. L'accès à cette région est presque impossible pour les reporters, à l'exception de quelques rares visites sous haute sécurité avec l'armée israélienne. Seuls les journalistes qui étaient déjà présents avant le 7 octobre 2023 peuvent encore rapporter sur les événements tragiques qui s'y déroulent.

Dans un abri précaire au cœur de la bande de Gaza, Yahya al-Batran tente de réchauffer sa famille avec un feu de fortune, les larmes aux yeux après avoir perdu son bébé, Joumaa, âgé de seulement vingt jours. Les médecins rapportent que la mort de l'enfant est due aux températures glaciales qui sévissent dans la région. Le petit Ali, son jumeau, n'a pas eu la même chance, étant actuellement en soins intensifs à l'hôpital Nasser, alors que la guerre fait rage entre Israël et le Hamas.

Cette tragédie souligne non seulement l'impact dévastateur du conflit, mais également les conditions de vie inhumaines dans lesquelles de nombreuses familles vivent. Selon des organisations humanitaires, des milliers d'autres enfants pourraient également être en danger en raison du manque d'accès à de la nourriture, de soins médicaux et d'une protection adéquate. Les témoignages de ces familles, loin d'être des cas isolés, révèlent une situation d'urgence qui exige une attention urgente de la communauté internationale. Ce drame humain doit nous pousser à agir.