Nation

François Bayrou face à un dilemme : abandonner les jours fériés ?

2025-08-31

Auteur: Julie

Un débat brûlant à quelques jours du vote de confiance

C'est le sujet qui électrise toute la France ! À l'approche du vote de confiance déterminant pour le gouvernement, François Bayrou s'est lancé dans une déclaration surprenante ce dimanche 31 août. Prêt à reconsidérer la suppression de deux jours fériés dans son projet de budget pour 2026, il se montre intrigué par la réaction du public.

Des concessions possibles mais sous conditions

Dans une interview accordée aux grandes chaînes d'information, le Premier ministre a qualifié cette suppression de « tout à fait discutable » et « amendable ». Interrogé sur la possibilité d'abandonner un ou même les deux jours fériés, il a répondu avec prudence, affirmant : "Cela pourrait se faire sans difficultés, à condition que nous soyons prêts à discuter. Il est impératif de ne rien laisser au hasard."

L'éventail des options en cours de réflexion

Bayrou a aussi révélé qu'il avait envisagé d'autres pistes comme l'augmentation du temps de travail hebdomadaire de 35 à 36 heures. Cependant, il a rapidement reculé face à l'intensité des critiques qui ont suivi.

Le destin de la France en jeu ?

Lors de cet entretien, Bayrou a insisté sur l'importance cruciale du vote de confiance prévu le 8 septembre. Selon lui, ce n'est pas seulement son avenir en tant que Premier ministre qui est en jeu, mais celui de la France elle-même. "Si le gouvernement tombe, comme le souhaitent certaines oppositions, cela signifierait un changement de politique qui pourrait se révéler dangereux pour notre pays", a-t-il averti.

Un climat tendu alors que les oppositions montent au créneau

Le climat est particulièrement tendu. Olivier Faure, premier secrétaire du PS, a qualifié la décision de refuser la confiance d'« irrévocable » et a pressé Bayrou de faire ses adieux. En réponse à ces attaques, le Premier ministre a rétorqué que l'ambition des socialistes équivalait à une absence d'actions concrètes pour réduire la dette nationale.

Un engagement déterminé pour l'avenir de la nation

François Bayrou a affirmé que les jours à venir seraient décisifs. Il a déclaré : "Si vous pensez que je vais abandonner les luttes que je mène, vous vous trompez lourdement. La grande majorité des Français comprend que vivre au-dessus de nos moyens, c'est renoncer à notre souveraineté et notre liberté." La tension est palpable alors que la France attend anxieusement l'issue de ce vote crucial.