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La fin tragique du Lokal : Owen Cenazandotti réagit à la mort du streameur Jean Pormanove

2025-08-28

Auteur: Philippe

Dans une annonce bouleversante, Owen Cenazandotti, connu sous le pseudonyme de Naruto, a déclaré la fin du Lokal, suite à la mort tragique du streameur Jean Pormanove, également connu sous le nom de Raphaël Graven. C'était un moment choquant pour la communauté, après que le Lokal, une chaîne et un collectif regroupant des figures comme Safine Hamadi et Naruto, avait déjà été banni de la plateforme australienne Kick.

Une perte irréparable pour la communauté des streameurs

Sur les réseaux sociaux, Cenazandotti a écrit : « C’est avec une grande émotion que nous vous annonçons la fin de l’aventure du Lokal. Le Lokal s’en va avec JP, mais il ne disparaîtra jamais vraiment. » Cette déclaration a suivi les obsèques de Raphaël Graven, décédé à 46 ans près de Nice, dans des circonstances tragiques.

Le 18 août dernier, Pormanove est décédé lors d'une diffusion en direct sur Kick, après douze jours de mise en scène qui le montrait maltraité et humilié aux côtés d'un autre homme. Les événements se déroulaient dans un local à Contes, près de Nice, où est enregistrée la société Lelokal de Cenazandotti.

Une cérémonie d’hommage touchante

Les deux compagnons de Raphaël étaient présents aux obsèques, où Cenazandotti a partagé une photo émotive de lui et de M. Hamadi entourant la mère du défunt. Dans son message, il a également souligné l'importance des souvenirs, affirmant que « le Lokal continuera de vivre dans le cœur et la mémoire de chacun d’entre nous. »

Des révélations inquiétantes sur les circonstances de la mort

La chaîne, suivie par près de 200,000 abonnés, avait été accusée de publier du contenu violent et humiliant. Les vidéos montraient Graven se faisant insulter, frapper, et même tirer dessus avec des projectiles de paintball. Cenazandotti et Hamadi ont affirmé qu'il s'agissait de contenus scénarisés.

Cependant, l'autopsie réalisée récemment a indiqué que la mort de Raphaël n'était pas due à des violences extérieures mais à des causes médicales. Des examens supplémentaires sont encore en cours, amplifiant les doutes sur les pratiques de la communauté des streameurs.

Des enquêtes en cours sur la plateforme Kick

Avant la tragédie, Jean Pormanove était déjà dans le viseur d'une enquête pour « violences volontaires en réunion sur personnes vulnérables ». En janvier, Cenazandotti et Hamadi avaient été placés en garde à vue, avant d'être libérés sans charges.

En plus de l'enquête à Nice, le parquet de Paris a ouvert une investigation sur la plateforme Kick, le gouvernement français projetant d'attaquer l'entreprise pour non-respect de la loi concernant la confiance dans l'économie numérique.

Une tragédie qui soulève des questions sur la culture des streameurs

Cette situation a ouvert un débat crucial sur la culture des contenus en ligne, notamment ceux qui exploitent la vulnérabilité des individus. Avec des voix qui s'élèvent, la communauté doit maintenant faire face à ses responsabilités en matière d'éthique et de respect, dans un monde où la quête de spectateurs peut parfois faire oublier l'humanité.