C'est un tournant inquiétant pour les employés d'easyJet en France. Alors que la base de Toulouse doit fermer en mars prochain, l'Union des navigants de l'aviation civile (UNAC easyJet) a récemment déposé un préavis de grève nationale illimitée. Pour le moment, la situation reste stable dans le ciel français, mais ne vous laissez pas duper : des turbulences pourraient survenir à tout moment.

Un Comité social et économique (CSE) extraordinaire est prévu pour ce lundi 16 septembre à Paris, alors que plusieurs réunions de négociations entre la direction et les syndicats commencent dès demain. Ce processus légal de trois mois inclut les instances représentatives du personnel, et pourrait bien devenir le théâtre d'un conflit social majeur si aucune solution n'est trouvée. L'UNAC pourrait à tout moment relancer la grève, avec un soutien potentiel d'autres syndicats suivant l'évolution des discussions.

La base de Toulouse abrite deux avions de la famille A320 et emploie 125 personnes. La direction d'easyJet propose que les employés basés à Toulouse continuent leurs activités dans d'autres bases françaises, dont Paris-Orly, CDG, Nice, Lyon, Bordeaux et Nantes. Pourtant, les employés sont en émoi, car la direction promet qu'"aucun départ contraint" n'est prévu, alors que cette fermeture semble inévitable.

Les raisons économiques avancées sont multiples : "une reprise plus lente post-COVID et la pression inflationniste". Cependant, l'UNAC rejette ces justifications et appelle à une réponse immédiate. Le climat social est tendu et pourrait se transformer en un bras de fer intense.

En plus de la fermeture de la base de Toulouse, un "plan limité de départs volontaires" est sur la table, impactant une trentaine de postes dans trois autres bases, laissant les employés dans le flou. Quelles décisions difficiles seront prises dans les jours à venir ? Les syndicats tiendront-ils face à la pression croissante ? Restez connectés, la situation évolue rapidement.