Le parc Marineland d'Antibes, le plus grand zoo marin d'Europe, ferme définitivement ses portes le 5 janvier, suite à des défis financiers considérables et une baisse significative de la fréquentation au cours des dernières années. Avec l'interdiction imminente des spectacles de cétacés à partir de 2026, la situation du parc devient de plus en plus critique.

Allain Bougrain-Dubourg, président de la Ligue pour la protection des Oiseaux (LPO), voit toutefois cette fermeture comme une opportunité pour la protection des animaux. Il constate une évolution très sensible dans la manière dont on considère les animaux en captivité, déclarant : "À l'époque des années 70, des pratiques inacceptables étaient courantes, comme la vente de gibbons et de guépards par Tropica Nîmes dans des conditions horribles. Aujourd'hui, il existe des programmes de conservation respectant les animaux, qui ne sont plus considérés comme des biens." Il souligne également les progrès remarquables réalisés dans le bien-être animal en captivité.

Le président Bougrain-Dubourg souhaite également aborder les problèmes liés aux animaux de cirque, qu'il considère comme une priorité. "Il est inacceptable de transporter des animaux sur de courtes distances, confinés dans de petits espaces, simplement pour divertir le public", s'indigne-t-il. Il appelle à des réformes pour améliorer les conditions de vie de tous les animaux en captivité.

L'avenir des parcs animaliers et des spectacles d'animaux dans toute l'Europe est en train de changer, avec des lois de plus en plus strictes visant à garantir le bien-être animal. La fermeture de Marineland témoigne d'une prise de conscience croissante de la nécessité de protéger les animaux et de favoriser leur conservation dans leur habitat naturel.