Le président élu des États-Unis, Donald Trump, a déclaré, le vendredi 15 novembre, la mise en place d'un Conseil national de l'énergie (CNE) dont la mission sera de « superviser le chemin vers la domination énergétique des États-Unis ». À la tête de ce conseil, il a désigné Doug Burgum, gouverneur républicain du Dakota du Nord.

Doug Burgum a également été nommé ministre de l'Intérieur, rempli d'un rôle crucial concernant la gestion des terres fédérales. Sa double fonction suscite de vives inquiétudes parmi les défenseurs de l'environnement, qui craignent qu'il n'ouvre la voie à la prospection dans des zones protégées, comme les parcs nationaux. L'ancien magnat du logiciel, devenu milliardaire après avoir vendu sa société à Microsoft, est connu pour ses liens étroits avec l'industrie pétrolière et gazière.

Dans un communiqué, il a été précisé que la mission de Doug Burgum serait de « réduire les formalités administratives, de renforcer les investissements du secteur privé et de privilégier l'innovation plutôt que des réglementations à long terme jugées superflues ».

« Avec la domination énergétique des États-Unis, nous pourrons réduire l'inflation, remporter la bataille de l'intelligence artificielle contre la Chine, accroître le pouvoir diplomatique américain et mettre un terme aux conflits dans le monde », a affirmé Donald Trump dans son annonce.

Soutien indéfectible pour Trump, Doug Burgum, lors de sa candidature à la primaire républicaine pour l'élection présidentielle de novembre, s'était retiré pour se ranger derrière l'ex-président. Une figure marquante, il avait également été considéré comme un potentiel candidat à la vice-présidence, mais a désormais un rôle central dans l'administration à venir.

Karoline Leavitt, une jeune femme de 27 ans, a été nommée porte-parole de la Maison Blanche, un poste qui la met au cœur des communications de l'exécutif américain lorsque Trump reprendra ses fonctions le 20 janvier 2025. Ce choix fait d'elle un visage emblématique du retour de Trump, en continuant son rôle de confidente et de communicante efficace durant la campagne.

L'annonce de la création du CNE et des nouvelles nominations a suscité des remous, surtout parmi les groupes écologistes et les opposants politiques, soulignant les risques d'une politique énergétique agressive qui pourrait remettre en question les engagements environnementaux des États-Unis. En effet, malgré les promesses de prospérité économique, les observateurs s'inquiètent pour l'avenir écologique du pays, à un moment où la crise climatique nécessite une attention plus soutenue que jamais.

En conclusion, la création du Conseil national de l'énergie, sous la direction de Doug Burgum, souligne un retour audacieux à une politique énergétique axée sur l'exploitation des ressources, au détriment potentiel des préoccupations environnementales.