EN EXCLUSIVITÉ : Kiev sur la route « irréversible » vers l'OTAN selon six grandes puissances européennes !
2024-12-12
Auteur: Julie
La guerre en Ukraine, marquée par une intense guerre des drones, a franchi un nouveau seuil. Selon un rapport alarmant publié en mai 2023 par un think tank britannique spécialisé dans la défense, l'Ukraine perdrait environ 10 000 drones par mois, soit plus de 300 drones par jour. Pour mettre cette statistique en perspective, l'armée française ne possède qu'environ 3 000 drones dans ses actifs.
Tant les forces ukrainiennes que russes exploitent principalement de petits UAV d'origine civile, peu coûteux et largement disponibles. Ces appareils sont déployés pour surveiller le champ de bataille et guider les troupes ou les tirs d'artillerie ; certains ont été modifiés pour transporter de petites charges explosives, qui sont alors larguées sur des cibles ennemies, notamment des tranchées.
Les drones kamikazes, malgré leur nombre moindre, jouent également un rôle crucial. Dotés d'une charge explosible, ces UAV sont envoyés au-dessus de la ligne de front sans objectif précis. Moscou utilise des modèles comme le Lancet-3 et les Shahed-136, conçus en Iran. Face à une flotte militaire maritime limitée, l'Ukraine n'hésite pas à lancer des navettes maritimes sans pilote, tels que des petits kayaks télécommandés chargés d'explosifs.
La logique de production de drones a évolué rapidement de chaque côté : les Ukrainiens, en particulier, se sont organisé pour non seulement acheter des drones civils en masse mais aussi développer leurs propres capacités de production. C'était quasi inexistant au début du conflit dans le Donbass, mais l'industrie ukrainienne a depuis connu une montée fulgurante. Fin août, il a été annoncé qu'une version ukrainienne du drone Lancet intitulée Peroun serait bientôt mise en service.
La Russie, bien que gênée par les sanctions occidentales qui freinent son accès aux composants électroniques essentiels, semble néanmoins avancer dans ses capacités. Les services de renseignement américains rapportent que Moscou aurait lancé la construction d'une usine à Alabouga pour produire des drones kamikazes de conception iranienne.
Le bilan des missiles de l'armée russe demeure incertain. Les agences de renseignement ukrainiennes chapitre régulièrement sur le sujet, mais leurs chiffres sont souvent contestés. Selon Andri Ioussov, porte-parole du renseignement militaire ukrainien, la Russie disposerait d'un stock de 2 300 missiles avant le début du conflit, mais ce nombre aurait chuté depuis. Cependant, la production de missiles balistiques et de croisière semble néanmoins se stabiliser.
En ce qui concerne le soutien militaire, les États-Unis ont promis une assistance totale évaluée à 276 milliards d'euros à l'Ukraine. Et d'ici 2028, Kiev prévoit de recevoir 95 chasseurs F-16 de la part de plusieurs alliés européens, avec des formations pour les pilotes en cours. Cependant, des tensions se doivent d’être notées en ce qui concerne le soutien militaire, certains pays comme le sénat américain montrant des signes de réticence à voter des aides.
Les relations entre l’Ukraine et des nations comme la Pologne se sont dégradées, en particulier sur les questions de transit des céréales. Le président ukrainien a fait appel à la solidarité face à ce blocus, arguant que seule Moscou pouvait se féliciter de ces tensions. Alors que des agriculteurs polonais manifestent pour obtenir un embargo complet sur les produits agricoles ukrainiens, l'avenir des relations entre les pays d'Europe de l'Est reste incertain.
Alors que cette guerre se prolonge, le soutien stratégique de l'OTAN et l'état du conflit étrangers pourraient bien redéfinir le contour géopolitique de l'Europe pour les décennies à venir.