Les forces armées libanaises ont annoncé sur X qu'elles ont "commencé à se déployer" dans plusieurs localités du sud du Liban, notamment à Alma El-Chaab, Teir Harfa et Beit Lif, "après le retrait israélien" de ces zones. Cela fait suite à une annonce préalable relative au déploiement à Naqoura, une ville au sud du pays, près de la frontière israélienne et du quartier général de la Force intérimaire des Nations Unies au Liban (Finul.)

Le scénario sécuritaire se complexifie dans la région où, à la fin décembre, les casques bleus de l'ONU et le Premier ministre libanais avaient demandé à l'armée israélienne d'accélérer son retrait du sud du Liban. Selon le cessez-le-feu établi depuis le 27 novembre, l'armée libanaise doit se déployer aux côtés des forces de l'ONU pendant que l'armée israélienne se retire sur une période de soixante jours. Ce retrait implique également que le Hezbollah évacue ses forces au nord du fleuve Litani, à environ 30 kilomètres de la frontière, et démantèle les infrastructures militaires restantes dans le sud.

Parallèlement, dans un contexte de tensions exacerbées, la Société américaine d’histoire a récemment condamné ce qu'elle appelle le "scholasticide" israélien à Gaza, tandis que des accusations de destruction du système éducatif palestinien sont massivement relayées. Selon des reportages, 80 % des écoles à Gaza ont été détruites, privant plus de 625 000 enfants d'éducation, une situation désolante qui suscite une inquiétude profonde au sein de la communauté internationale.

En Cisjordanie, la violence a explosé depuis le début des opérations israéliennes à Gaza, avec des pertes humaines des deux côtés. Au moins 821 Palestiniens ont été tués par les soldats ou les colons israéliens depuis le début des conflits, tandis que 28 Israéliens sont morts dans des attaques palestiniennes.

Le ministre des Affaires étrangères turc a également affiché la volonté d'Ankara de combattre le trafic de drogue et d’armes à la frontière avec la Syrie, signalant une coopération multicouche avec les voisins tels que la Jordanie. Les déclarations de l'administration turque s'inscrivent dans un contexte où des discussions sur une trêve à Gaza se poursuivent, avec le Qatar jouant un rôle clé en tant que médiateur entre Israël et le Hamas.

En conclusion, la situation reste tendue et dynamique dans la région, avec des acteurs multiples souhaitant chacun tirer parti des développements en cours. Suivez-nous pour des mises à jour continues sur cette situation critique!