Jeudi matin, une sirène d'alerte a retenti à Kiev, suivi de fortes explosions, alors qu'un drone a survolé le centre-ville durant la visite du Premier ministre britannique Keir Starmer. Ce dernier était en mission pour signer un partenariat de sécurité de 100 ans avec l'Ukraine.

Le maire de Kiev, Vitali Klitschko, a informé via Telegram que « la défense aérienne opère » en réponse aux menaces récentes. Peu avant cela, l'armée de l'air ukrainienne avait signalé qu'un « drone ennemi » se dirigeait vers la capitale depuis l'est, suscitant l'inquiétude parmi la population.

Starmer, qui effectue sa première visite à Kiev depuis son élection en juillet, s'apprête à signer un traité crucial avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky. Ce partenariat vise à renforcer la coopération en matière de défense, d'énergie et de commerce, une initiative saluée par Downing Street comme un geste fort de soutien à l'Ukraine.

Dans un autre développement significatif, l'armée ukrainienne a annoncé avoir capturé 27 militaires russes dans la région de Koursk, qui est partiellement contrôlée par les forces ukrainiennes depuis août 2024. Selon un communiqué publié sur Facebook par le commandement des troupes d'assaut aéroportées, des hommes en uniforme, présentés comme des officiers, sergents et soldats, ont été filmés s'identifiant en russe, ce qui soulève des questions sur les unités déployées sur le terrain.

La situation en Ukraine s'intensifie, avec des frappes accrues de la part de Kiev et Moscou ces derniers mois. Les deux pays cherchent à renforcer leur position avant l'arrivée potentielle à la Maison Blanche de Donald Trump, qui a exprimé son intention de mettre fin au conflit dès son retour au pouvoir. Cette dynamique fait de l'Ukraine un point focal stratégique en cette période de tensions globales.

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