Révolution en France : Une Patiente VIH en Rémission Après Une Allogreffe !
2025-01-17
Auteur: Jean
Une incroyable avancée médicale a été annoncée ce vendredi : une patiente VIH suivie à Marseille est en rémission après avoir reçu une allogreffe de moelle osseuse en 2020. L'AP-HM (hôpitaux publics de Marseille) a déclaré que ce cas est inédit en France, et le huitième du genre dans le monde.
Âgée de près de 60 ans, cette femme avait été diagnostiquée séropositive en 1999. En 2020, elle a développé une leucémie myéloïde aiguë, nécessitant une intervention radicale. En juillet de la même année, elle a bénéficié d'une allogreffe de moelle osseuse d'un donneur présentant une mutation génétique rare, nommée Delta 32, qui bloque le VIH de pénétrer dans les cellules. Ce traitement a permis de guérir sa leucémie et, étonnamment, après l'allogreffe, elle a continué son traitement antirétroviral pendant trois ans, jusqu'en octobre 2023.
Des risques, mais une lueur d'espoir
Des examens virologiques approfondis ont été réalisés, incluant des tests ultrasensibles de charge virale, des cultures virales et une recherche d'ADN proviral. Tous ces tests se sont révélés négatifs, apportant une lueur d'espoir à des millions de personnes vivant avec le VIH.
Cependant, des précautions sont à garder à l'esprit. L'AP-HM souligne que ce succès est un cas exceptionnel et ne peut pas être généralisé à tous les patients VIH en raison des lourdes conséquences d'une allogreffe. Néanmoins, cela ouvre de nouvelles voies pour la recherche sur le virus.
Un phénomène rare mais révélateur
Dans le monde, sept cas similaires d'allogreffes ont été documentés. Pour six d'entre eux, le donneur était également porteur de la mutation Delta 32, confirmant l'importance de cette découverte. Bien que ces remissions soient spectaculaires, elles nécessitent des interventions médicales complexes et présentent des risques considérables.
La lutte mondiale contre le VIH et le sida continue de progresser, bien qu'il reste un long chemin à parcourir avant d'atteindre l'éradication de l'épidémie. En 2023, les infections au VIH ont chuté à un niveau historiquement bas, estimé entre 1 et 1,7 million, selon le rapport annuel de l'ONUSIDA. Cette avancée pourrait bien révolutionner notre compréhension et notre approche du VIH, laissant entrevoir la possibilité d'un avenir sans ce virus dévastateur.