Des manifestations éclatent en Syrie après une attaque présumée contre un sanctuaire alaouite. À Homs, un couvre-feu nocturne de 18h à 8h a été instauré suite à des rassemblements. Les manifestations, signalées dans les villes côtières de Tartous, Jablé et Lattaquié, témoignent d'une tension croissante au sein de la communauté alaouite, dont le président déchu Bachar Al-Assad est issu. L’Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH) confirme également des manifestations à Banias et Homs.

En parallèle, un probable charnier a été découvert près de Damas, suscitant l'inquiétude parmi les habitants. Un secouriste a rapporté à l'AFP avoir trouvé une tranchée contenant des ossements, dont certains appartenant à des détenus portés disparus. Les équipes sur place vont procéder à des tests ADN pour tenter d'identifier les victimes.

Israël a accusé le Hamas de bloquer les négociations concernant la libération d'otages détenus à Gaza. Le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, a déclaré que le groupe militant continuait de poser des entraves et revenait sur des points déjà accordés. Les tensions demeurent vives alors que le Hamas prétend que de nouvelles conditions imposées par Israël ont compliqué un éventuel accord.

Récemment, plusieurs frappes aériennes israéliennes ont été signalées à Gaza, causant la mort de plusieurs civils, dont un enfant. L'armée israélienne, de son côté, a indiqué que ces frappes visaient des cibles liées au Hamas tout en affirmant avoir pris des mesures pour minimiser les dommages collatéraux.

Les opérations militaires ne se limitent pas à Gaza ; des raids israéliens à Tulkarem en Cisjordanie ont également causé des pertes humaines lors d'affrontements avec les forces palestiniennes. Le ministère de la Santé palestinien a rapporté plusieurs décès, avec des blessés parmi la population civile.

Dans le sud de la Syrie, à Kuneitra, des manifestations contre la présence israélienne ont été rapportées, entraînant des blessures parmi les manifestants à la suite de tirs de l'armée israélienne. Ces incidents témoignent d'une escalade des tensions régionales et de la lutte continue pour le contrôle territorial et l'autodétermination.

Le pape François, lors de son message de Noël, a dénoncé la situation humanitaire catastrophique à Gaza, appelant à un cessez-le-feu et à la libération des otages. Il a exprimé ses préoccupations pour les populations touchées par la guerre, appelant à l'aide des pays du monde entier.

Les incidents récents continuent de rappeler l'urgence de restaurer la paix dans la région, alors que les négociations de cessez-le-feu, soutenues par des médiateurs tels que le Qatar et l'Égypte, sont plus nécessaires que jamais. Les discussions se poursuivent, mais l'issue demeure incertaine. Avec des décennies de conflit derrière nous, la voie vers la paix semble parsemée d'embûches, mais elle reste essentielle pour le bien-être de millions de personnes dans la région.