Une attaque aérienne a ciblé la région de Baalbek, dans l'est du Liban, mercredi à l'aube, marquant ce que l'Agence nationale d'information libanaise (NNA) considère comme une "violation" de la trêve établie entre Israël et le Hezbollah depuis le 27 novembre. Le raid s'est produit aux alentours de 2 h 40 (1 h 40 à Paris), visant des entrepôts qui seraient liés au Hezbollah, bien que la NNA ait signalé qu'aucune victime n'a été déplorée.

Cette action militaire représente la première infraction à l'accord de cessez-le-feu à Baalbek et soulève des inquiétudes quant à la fragilité de la situation au Liban, particulièrement dans le contexte de tensions régionales accrues. En plus de cela, des sources de sécurité locales ont mentionné que l'incident pourrait intensifier les conflits déjà instables entre les forces israéliennes et pro-iraniennes.

Dans un autre développement dans les tensions régionales, les rebelles houthistes au Yémen ont revendiqué un tir de missile dirigé vers Israël, où les forces armées israéliennes ont annoncé l'interception de ce projectile avant qu'il n'entre sur le territoire israélien. Selon le porte-parole des houthistes, Yahya Saree, le missile balistique hypersonique, dénommé Palestine 2, aurait atteint son objectif à Jaffa, au sud de Tel-Aviv, soulignant l'implication croissante des groupes armés soutenus par l'Iran dans le conflit israélo-palestinien.

Le Premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, a signalé qu'il avait ordonné à l'armée de "détruire les infrastructures" des houthistes, reconnaissant que ces attaques étaient en solidarité avec les Palestiniens de Gaza, exacerbant encore les tensions. Ce contexte de violence se déroule alors que le pape François a profité de son homélie de la messe de minuit pour appeler à la paix et condamner les bombardements israéliens sur Gaza, se référant aux souffrances infligées aux enfants et aux civils innocents.

Dans un élan également symbolique, à Bethléem, le patriarche latin a exprimé sa gratitude envers les Gazaouis, tout en dressant un tableau d'espoir face aux souffrances. "Nous voulons montrer au monde que la Palestine souffre toujours de l’occupation israélienne et de l’injustice", a affirmé le maire de Bethléem, Anton Salman, signalant l'absence de célébrations de Noël pour la deuxième année consécutive dans un contexte de conflit.

Cette crise prolongée a également eu des répercussions sur la vie quotidienne des Palestiniens en Cisjordanie, où de nombreuses manifestations ont éclaté, exigeant la fin des violences. L'administration israélienne a affirmé qu'une enquête militaire avait révélé que les activités militaires israéliennes avaient eu une influence conséquente sur la décision du Hamas de procéder à l'exécution d'otages.

La situation générale reste précaire, et les négociations de trêve se poursuivent de manière intermittente, avec des attentes pour une résolution qui reste difficilement atteignable. Les récents rapports signalent également des pertes humaines dans des raids israéliens, ajoutant une pression supplémentaire sur l'État hébreu dans ce conflit chargé d'histoire et d'émotions.