Contexte politique au Liban

Le Liban fait face à une période critique alors que le nouveau président Joseph Aoun engage des consultations parlementaires pour désigner un premier ministre capable de relever les défis monumentaux auxquels le pays est confronté. Les potentiels candidats incluent Najib Mikati, l’ancien premier ministre intérimaire, Fouad Makhzoumi, un député anti-Hezbollah, et Nawaf Salam, juge à la Cour internationale de justice.

Alors que l’Arabie Saoudite et les États-Unis se sont récemment mobilisés pour mettre fin à une vacance présidentielle de deux ans, leur objectif est de trouver rapidement un nouvel homme fort pour le Liban. La tâche sera ardue puisqu’elle comprendra des réformes économiques nécessaires pour attirer l'aide des donateurs internationaux, en plus de la reconstruction après le conflit récent entre Israël et le Hezbollah.

Frappes israéliennes et cessez-le-feu

Dans le même temps, l’armée israélienne continue ses frappes, ciblant des installations qu’elle considère comme des menaces, en particulier dans le sud et l’est du Liban. Ces frappes interviennent alors que le 26 janvier approche, date à laquelle Israël doit se retirer de la zone frontalière conformément à un cessez-le-feu, un accord qui a déjà été ébranlé par des violations des deux côtés.

Négociations sur les otages à Gaza

En parallèle, Benyamin Nétanyahou a récemment discuté avec Joe Biden des progrès réalisés dans les négociations pour la libération des otages à Gaza. Un haut responsable a précisé que cette conversation suit l’arrivée d’une délégation israélienne de haut niveau à Doha, au Qatar, incluant des figures importantes du Mossad et du Shin Beth, pour des discussions sur un cessez-le-feu et la libération des otages.

Réactions aux attaques israéliennes

Cependant, les atrocités continuent : une récente attaque israélienne a fait huit morts, dont deux enfants, à Jabaliya. L’armée israélienne avance qu’elle visait un centre de commandement utilisé par le Hamas, mais les critiques portent sur le ciblage de civils.

Diplomatie internationale et enjeux régionaux

Malgré tout cela, la diplomatie internationale se réactive. Le Qatar, l'Égypte et les États-Unis jouent un rôle clé en tant que médiateurs, alors que le monde scrute les implications politiques de la crise. La situation est d'autant plus frustrante que des discussions sur la Syrie se tiennent également à Riyad, avec des demandes de levée des sanctions internationales sur le pays.

Urgences humanitaires et attentes mondiales

Dans un climat chargé d'urgences humanitaires et de tensions géopolitiques, la situation est explosive et continue d'affecter des millions de vies. La communauté internationale attend désespérément des signes de progrès, tandis que Joe Biden et Benyamin Nétanyahou tentent d'avancer vers une solution avant l'arrivée de Donald Trump à la Maison Blanche le 20 janvier.

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