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En direct, guerre en Ukraine : Poutine et Kim Jong-un unissent leurs forces avec un traité de défense mutuelle !

2024-11-10

Auteur: Michel

Depuis plusieurs mois, la guerre en Ukraine a connu une escalade alarmante, particulièrement dans l'utilisation des drones. Selon un rapport publié en mai 2023 par un think tank britannique spécialisé dans les questions de défense, les Ukrainiens perdaient environ 10 000 drones par mois, soit plus de 300 par jour. À titre de comparaison, l'armée française n'a qu'un peu plus de 3 000 avions sans pilote dans son arsenal.

L'utilisation de drones, en particulier de petits UAV (véhicules aériens sans pilote) d'origine civile, a transformé le champ de bataille. Ces drones servaient non seulement à observer mais aussi à guider les troupes et les tirs d'artillerie. Certains ont même été modifiés pour transporter de petites charges explosives, bombardant des positions ennemies avec une précision redoutable.

Les drones-kamikazes, dotés de charges explosives, jouent également un rôle crucial. Ces engins, souvent lancés sans objectif précis au-dessus de la ligne de front, sont devenus une menace redoutée. La Russie utilise des drones tels que le Lancet-3 et le Shahed-136, tandis que l'Ukraine a recours à des kayaks autonomes chargés d’explosifs. L'importance des drones a poussé les deux camps à développer des capacités de production locales, avec l'Ukraine voyant son industrie nationale de drones se renforcer depuis le début du conflit.

Un développement marquant a été l'annonce par le ministre ukrainien de la transformation numérique, à la fin d'août, de la mise au point d'une copie du drone russe Lancet, baptisée 'Peroun', du nom du dieu slave de la foudre.

De son côté, la Russie, entravée par les sanctions occidentales limitant son accès aux composants électroniques, aurait commencé la construction d'une usine pour fabriquer des drones-kamikazes de conception iranienne dans la zone économique spéciale d'Alabouga, selon les services de renseignement américains.

L'état des stocks de missiles russes demeure incertain. Les estimations varient, mais il est rapporté que l'armée russe disposait avant la guerre de 2 300 missiles, maintenant réduits à environ 900, avec une production mensuelle limitée à une centaine de missiles balistiques ou de croisière.

Des informations récentes indiquent que la Russie aurait acquis des missiles à courte portée en Iran et en Corée du Nord, augmentant ainsi ses capacités d'attaque. Certains rapports évoquent une livraison de 400 missiles iraniens, tandis que les analyses des débris de missiles tirés en Ukraine laissent penser qu'ils proviennent de systèmes nord-coréens tels que les KN-23 et KN-24, capables d'atteindre des cibles à 400 kilomètres.

Le soutien occidental à l'Ukraine semble cependant marquer le pas. L'aide militaire se tarit alors que les États-Unis et l'UE peinent à voter de nouvelles aides, exacerbant les inquiétudes à Kiev. La France, par exemple, est désormais vingt-septième en termes d'aide proportionnelle à son PIB, et les tensions avec des pays voisins, comme la Pologne, autour du transit de céréales ukrainiennes, compliquent davantage la situation.

Parallèlement, la signature d'un traité de défense mutuelle entre Vladimir Poutine et Kim Jong-un, annoncée récemment, accentue les inquiétudes quant à une alliance militaire potentielle entre la Russie et la Corée du Nord. Cette collaboration pourrait envisager de nouveaux développements dans la guerre en Ukraine, alors que les deux dirigeants unissent leurs forces face à l'Occident. Les tensions géopolitiques continuent d'inquiéter les experts, qui redoutent un nouvel alignement stratégique dans la région.