L'Ukraine a récemment annoncé avoir intercepté 90 des 174 drones lancés par la Russie lors d'une attaque nocturne. Les zones touchées incluent les oblasts d'Odessa, de Kharkiv, de Dnipro, de Kirovohrad, de Soumy, de Tchernihiv et de Kiev. Une civière a été blessée, et des dommages matériels significatifs ont été infligés à divers sites, y compris un jardin d'enfants et des infrastructures énergétiques, privant ainsi environ 500 habitants d'électricité.

Kaja Kallas, la responsable de la politique étrangère de l'UE, a déclaré que les conditions posées par la Russie indiquent qu’elle ne cherche pas réellement la paix. Vladimir Poutine insiste sur des termes très contraignants, notamment la neutralité de l'Ukraine et le retrait de son intégration à l'OTAN.

Le vice-ministre russe des affaires étrangères, Alexandre Grouchko, a confirmé que la Russie exigeait des « garanties en béton » pour un accord de paix, incluant le statut neutre de l’Ukraine. Cela reflète la position difficile dans laquelle se trouve la diplomatie actuelle, alors que les conditions de Moscou semblent inacceptables pour Kiev.

Dans une tournure inattendue, Donald Trump a annoncé qu'il s'entretiendrait avec Poutine mardi afin de discuter de la situation en Ukraine. Survolant les enjeux, Trump a mentionné la possibilité de partager certaines ressources et infrastructures entre les pays en conflit. Son envoyé spécial, Steve Witkoff, s'est montré optimiste quant à l'issue de cette conversation, affirmant que toutes les parties (Moscou, Kiev et Washington) souhaitent mettre fin aux hostilités.

En parallèle, Volodymyr Zelensky a procédé à un changement de leadership au sein de ses forces armées en remplaçant le chef d'état-major, espérant ainsi renforcer l'efficacité militaire par une meilleure organisation. Ce renouvellement s'inscrit dans un contexte de bataille intense où une coordination améliorée est cruciale face aux défis posés par l'armée russe.

Dans une interview, le ministre ukrainien des affaires étrangères, Andrii Sybiha, a souligné la nécessité de pression internationale sur la Russie pour qu'elle accepte la trêve proposée et a loué le Japon comme un partenaire essentiel pour l’Ukraine en Asie. Les discussions autour de l'accord de paix continuent de susciter des inquiétudes, certains responsables appelant à un équilibre des réalités sur le terrain, notamment concernant les territoires occupés par la Russie.

Enfin, selon des sources militaires, la Russie aurait perdu plus de 100 000 soldats depuis le début de l'invasion. Ce chiffre souligne la gravité du conflit, dont les répercussions se font sentir non seulement au niveau local, mais aussi sur la sphère internationale.