La situation en bande de Gaza continue de se détériorer dramatiquement. En effet, la Défense civile palestinienne a rapporté qu'au moins 470 personnes ont été tuées depuis la reprise des frappes israéliennes, qui ont recommencé ce lundi. Ce bilan tragique a été mis à jour mercredi 19 mars, avec un chiffre particulièrement alarmant : 14 membres d'une même famille ont perdu la vie lors d'une frappe sur un bâtiment où se tenait une réception de condoléances à Beit Lahia, dans le nord de Gaza.

Des lieux sensibles sont souvent visés, provoquant un tollé international, notamment après l'annonce de la mort d'un employé de l'ONU dans une explosion, auquel le Hamas a attribué la responsabilité, tandis que l'armée israélienne a démenti toute implication.

Israël a également intensifié ses opérations militaires en entrant de nouveau dans le territoire palestinien pour mener des "opérations terrestres ciblées", visant à établir une zone tampon entre le nord et le sud de Gaza. Ces événements surviennent dans un contexte de tensions croissantes et de revendications d'une part du Hamas, qui accuse Israël de terroriser la population. Pendant ce temps, le ministre israélien de la Défense annonce des frappes sur des cibles « terroristes », prétendant cibler des installations et des membres du Hamas.

Sur le plan international, la réponse des dirigeants mondiaux est préoccupante. Le président français, Emmanuel Macron, a qualifié cette escalade de "retour en arrière dramatique" et a appelé à la cessation immédiate des hostilités tout en pressant pour la reprise des négociations sous l'égide des États-Unis.

Le Hamas, de son côté, a laissé entendre qu'il était ouvert à des discussions, sans poser de conditions préalables, mais exigeant une cessation immédiate des frappes israéliennes. Le climat de violence croissante et de souffrance humaine en Gaza appelle à une attention urgente de la part de la communauté internationale.

Alors que les opérations s'intensifient, les hôpitaux de Gaza, déjà surchargés, sont en crise. L'International Committee of the Red Cross (CICR) a d'ailleurs tiré la sonnette d'alarme concernant la situation humanitaire, notant que les stocks de médicaments diminuent dangereusement et que le personnel médical est débordé. La communauté mondiale semble craindre que cette escalation ne mène à une catastrophe humanitaire sans précédent. La situation à Gaza reste donc critique et l'avenir incertain.