L'ayatollah Ali Al-Sistani, la figure religieuse la plus influente pour des millions de chiites en Irak et à travers le monde, a exprimé des préoccupations majeures concernant la situation actuelle au Liban. Lors d'un communiqué, il a appelé à « stopper l'agression » israélienne, soulignant que le peuple libanais traverse des « jours difficiles » sous l'assaut croissant d'Israël.

Il a exhorté les croyants à « contribuer à alléger les souffrances » des Libanais, en insistant sur la nécessité de répondre aux besoins humanitaires urgents. La tension s'intensifie dans la région, alors que le Premier ministre libanais, Najib Mikati, a dénoncé un « plan de destruction » orchestré par Israël, qui a multiplié les frappes sur le sud du Liban, atteignant environ 150 bombardements ciblant des installations du Hezbollah.

Mikati a décrit cette situation comme une guerre d'extermination qui vise à anéantir les villages et les villes libanaises, appelant l'ONU et les pays influents à intervenir pour dissuader ces agressions. L’Agence nationale d’information libanaise a signalé que des messages d'évacuation avaient été envoyés par Israël aux habitants, les sommant de quitter les zones ciblées par les frappes.

L'impact de ces attaques est alarmant, avec la mort de civils. L'ANI a rapporté que des civils, y compris des enfants, se sont retrouvés parmi les victimes, ajoutant à la détresse humanitaire croissante dans une région déjà fragile.

L'escalade des frappes israéliennes ne se limite pas au Liban; cela exacerbe également les tensions dans toute la région, avec des conséquences potentiellement dévastatrices. Les gardiens de la révolution iraniens, craignant des infiltrations israéliennes, ont interdit à leurs membres d'utiliser des appareils de communication après des explosions de dispositifs appartenant au Hezbollah, soulignant le climat de paranoïa qui règne actuellement.

La situation se complique davantage avec des arrestations de personnes suspectées de collaboration avec Israël, ces éléments soulignant le climat de méfiance qui s'est intensifié. La République islamique d'Iran, en réponse à ces menaces, surveille de près ses frontières et les activités de ses alliés dans la région.

Le Hezbollah, de son côté, continue de s'engager dans des attaques contre Israël, affirmant qu'il agira jusqu'à ce que les agressions contre Gaza cessent. L'armée israélienne a averti que ses frappes se poursuivront, et le Premier ministre Benjamin Netanyahou a déclaré que le retour des déplacés au nord d'Israël était désormais une priorité, tandis que la sécurité des civils reste au cœur de ses préoccupations.

Dans cette tourmente, des centaines de milliers de Libanais vivent dans l’angoisse, alors que chaque jour apporte son lot de souffrances et d’incertitudes. Les appels à la paix et à la réconciliation deviennent plus pressants, mais l'intensité du conflit semble indiquer que la voie vers la paix sera longue et semée d'embûches.