Le vendredi 20 septembre, l'armée israélienne a annoncé avoir éliminé Ibrahim Aqil, chef de l'unité d'élite Radwan du Hezbollah, dans une frappe ciblée au sud de Beyrouth. Cette information n'a pas été confirmée par le mouvement libanais. Cette opération militaire a eu lieu dans un contexte de tensions croissantes dans la région, avec des répercussions dramatiques pour les civils.

Parallèlement, une série d'explosions de dispositifs de communication a frappé le Liban le mercredi 18 septembre. Selon le ministère libanais de la Santé, au moins vingt personnes ont péri et plus de 450 autres ont été blessées. Ces explosions ont principalement touché la banlieue sud de Beyrouth, la plaine de la Bekaa, ainsi que les districts de Saïda et de Baalbek, causant une onde de choc au sein de la population.

Ces événements sont survenus après que des milliers de bipeurs ont été détruits à la suite d’une attaque attribuée à Israël. Cette fois, ce sont des talkies-walkies, appartenant à des membres du Hezbollah, qui ont été la cible de cette nouvelle série d'attaques, indiquent des sources proches du mouvement et des agences de presse.

La montée des tensions entre Israël et le Hezbollah ne laisse présager rien de bon. Alors que les civils continuent de souffrir des conséquences de ces conflits, les appels à la paix et à la réconciliation se multiplient. La situation dans la région reste extrêmement volatile, engendrant des craintes pour l'avenir des populations touchées et la stabilité du Proche-Orient.