Israël a confirmé avoir tiré sur des ambulances à Rafah, une ville au sud de la bande de Gaza, près de la frontière égyptienne.

Les événements se sont déroulés dimanche dans le quartier de Tal Al-Sultan. L'armée israélienne a déclaré que des soldats avaient « éliminé plusieurs terroristes du Hamas » après avoir ouvert le feu sur leurs véhicules. Cependant, peu après ces attaques, des « véhicules suspects » se seraient dirigés vers les forces israéliennes, conduisant à une riposte armée qui a ciblé des ambulances et des camions de pompiers, selon le rapport.

Une enquête préliminaire a révélé que certains de ces « véhicules suspects » étaient effectivement des ambulances, ce qui soulève de graves inquiétudes. Les tirs auraient entraîné la mort d'un secouriste, tandis que quatorze autres sont portés disparus, laissant des familles en détresse.

La défense civile de Gaza a signalé qu'une équipe de secouristes envoyée sur place avait disparu alors qu'elle répondait à des appels urgents à l'aide. Les équipes du Croissant-Rouge ont également confirmé la découverte des véhicules de leurs collaborateurs, réduits à l'état de ferraille.

Bassem Naïm, membre du bureau politique du Hamas, a qualifié ces incidents de « massacre brutal » et a dénoncé le ciblage délibéré des équipes d'urgence comme un « crime de guerre ».

Dans un contexte plus large, Washington a souligné que c'était au gouvernement libanais de désarmer le Hezbollah dans le cadre des efforts pour réduire les tensions. Les frappes israéliennes à Beyrouth établissent un précédent inquiet après plusieurs mois de relative calmité.

Des manifestations se sont intensifiées dans des pays comme l'Iran, où des milliers de personnes sont descendues dans les rues pour exprimer leur solidarité avec les Palestiniens. Les chants, les drapeaux et des pancartes étaient omniprésents, illustrant un soutien massif face aux violences.

La visite du président libanais Joseph Aoun en France a été marquée par la réaction de Paris contre les frappes israéliennes. Emmanuel Macron a exigé une pression accrue sur Israël pour respecter la trêve et a annoncé la nécessité d'une conférence internationale sur le relèvement du Liban, soulignant que la situation actuelle est critique pour la région.

Les tensions continuent d'augmenter avec des frappes israéliennes qui, selon le Président français, sont en violation du cessez-le-feu, exacerbant ainsi la situation déjà délicate au Liban.

La communauté internationale observe une escalade préoccupante qui pourrait mener à des conséquences dévastatrices non seulement pour Gaza, mais aussi pour toute la région du Moyen-Orient. Les appels au dialogue et à la paix sont plus que jamais d'actualité.