Une enquête récente menée par le Conseil des droits de l'homme a révélé que des prisonniers ukrainiens sont systématiquement privés de soins médicaux dans les prisons russes. Des médecins auraient même été complices lors des séances de torture, une pratique désormais établie dans plusieurs centres pénitentiaires.

Cette Commission, créée pour documenter les violations des droits humains en Ukraine depuis l'invasion russe de février 2022, a déjà identifié l'usage systématique de la torture par les forces russes. Dans son rapport, elle a souligné que la répétition de ces actes et l'uniformité des méthodes utilisées démontrent une tolérance inclus dans un système d'impunité en Russie.

Au-delà de la torture, le rapport met également en lumière l'absence d'assistance médicale pour les prisonniers requérant des soins urgents, révélant ainsi un aspect alarmant de la situation.

Dans ce contexte, le nouveau président iranien, Massoud Pezeshkian, a exprimé sa volonté de discuter avec les pays occidentaux au sujet de la guerre en Ukraine. Lors d'une table ronde à l'Assemblée générale de l'ONU, il a nié fournir des armes à la Russie, affirmant que son pays condamne fermement cette agression. "Nous sommes prêts à dialoguer avec les Européens et les Américains. Nous n'avons jamais approuvé l'agression contre l'Ukraine", a-t-il déclaré.

Mariana Katzarova, Rapporteure spéciale de l'ONU sur les droits humains en Russie, a averti que la situation en Russie s'est considérablement détériorée, étant désormais régie par un climat de peur et de répression, marqué par des violations graves des droits. Elle a signalé que plus de 1.300 prisonniers politiques seraient actuellement détenus.

Du côté de l'Ukraine, les dernières frappes russes ont causé la mort d'une personne et blessé au moins vingt-trois autres. Dans la région de Kherson, les autorités ont rapporté que des attaques ont ciblé des bâtiments résidentiels, tuant une femme de 61 ans et blessant d'autres personnes. Les forces russes ont également intensifié leurs frappes aériennes sur Zaporijjia, entraînant des blessures supplémentaires, notamment chez des femmes et des enfants.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a récemment participé à un sommet aux États-Unis, où il a présenté son "plan de victoire" au président Joe Biden, insistant sur le fait que cet automne serait décisif pour l'issue de l'invasion. "Notre principal objectif est de renforcer l'Ukraine et de protéger notre peuple", a-t-il déclaré, appelant à des efforts internationaux pour parvenir à une paix juste.