Monde

En Afghanistan, les Femmes Écrasées par la Loi Impitoyable des Talibans

2024-12-21

Auteur: Philippe

« Viens, ciel, pleure avec moi… Pleure des tulipes et des fleurs pourpres ! » La voix du poète Fayez Durani résonne, emportée par la douleur et la colère dans un institut médical en Afghanistan. Les étudiantes, après avoir reçu un nouveau décret des Talibans, sont plongées dans le désespoir : en raison de leur genre, elles ne peuvent plus poursuivre leurs études en médecine, un domaine qui leur était encore accessible dans un pays où l'ONU dénonce un « apartheid de genre ».

Depuis 2022, les jeunes filles n'ont plus le droit d'étudier au-delà de l'école primaire. En 2023, la situation s'est encore détériorée avec l'interdiction des études supérieures. Les Talibans, dans une logique profondément rétrograde, affirment que les femmes ne peuvent même pas être traitées par des médecins hommes, exacerbant ainsi la crise sanitaire en cours dans le pays.

De nombreuses voix s'élèvent pour dénoncer cette oppression croissante. Des organisations pour les droits de l'homme estiment que l'éducation est un droit fondamental, et son retrait pour les femmes afghanes constitue une violation flagrante de leurs droits humains. Les conséquences de ces décisions sont désastreuses : sans accès à l'éducation, les femmes se voient privées d'opportunités d'emploi, renforçant ainsi la dépendance économique et l'isolement social.

Des manifestations pacifiques ont eu lieu dans diverses régions, malgré la répression sévère des forces talibanes. Les femmes afghanes, déterminées à lutter pour leurs droits, s'organisent pour résister et réclamer un avenir où elles pourront vivre sans crainte, avec la liberté d'apprendre et de travailler dans n'importe quel secteur de leur choix. Cette lutte pour l'éducation et les droits fondamentaux continue de se heurter à une oppression systématique. Quand les craintes se mêlent à l'espoir, le monde doit écouter et agir.