Lors de la conférence de presse qui a suivi le match entre l'AS Saint-Étienne et l'Olympique de Marseille, l'entraîneur Roberto De Zerbi n'a pas caché son indignation face à la décision d'interdire le déplacement des supporters marseillais pour ce match. Le coach a exprimé son désarroi : "Je suis italien, donc je ne souhaite pas trop porter de jugement sur le football français, mais je trouve cela extrêmement triste que nos supporters soient encore une fois exclus de cette expérience. Cela arrive trop souvent. Vous savez, je suis ici pour diriger l'OM, et il est essentiel pour moi et pour les joueurs de pouvoir jouer devant nos fans, que ce soit à domicile ou à l'extérieur. C'est vraiment dommage de devoir jouer sans eux. Même si cela n'est que notre point de vue, leur présence est cruciale pour nous."

Cette révolte intervient dans un contexte qu'on ne peut ignorer : les supporters marseillais ont organisé leur voyage matinal à Saint-Étienne, défiant ainsi l'interdiction imposée par la Préfecture de la Loire et le ministère de l'Intérieur. Ils ont même brandi une banderole lors de leur action : "Stop aux interdictions". Malheureusement, cette situation met en lumière une problématique récurrente dans le football français où, souvent, les supporters se retrouvent privés de la possibilité d’encourager leur équipe.

De nombreux clubs français, ainsi que des voix importantes au sein de la Ligue, commencent à s'inquiéter de ces restrictions qui pourraient à terme nuire à l'ambiance dans les stades. En outre, les joueurs eux-mêmes, comme De Zerbi l’a souligné, souffrent de l'absence de leurs fidèles supporters, qui apportent une énergie indispensable au jeu. Les débats se poursuivent sur la meilleure façon de garantir la sécurité tout en préservant le droit des fans à vivre pleinement leur passion.