
« Elle a causé un vrai scandale ! » : La propriétaire d’un chat dans le viseur des passagers d’un TGV
2025-08-28
Auteur: Marie
Un miaou intempestif qui dérange
À bord d’un TGV reliant Vannes à Paris le 21 août, un incident pour le moins inattendu a provoqué l'ire des autres passagers. La propriétaire d'un chat s'est retrouvée au cœur d’une polémique après que son animal, enfermé dans sa cage, n’a cessé de miauler pendant tout le trajet, sans que celle-ci ne tente de l’apaiser. F., un témoin de la scène, a témoigné : « Le chat a miaulé sans relâche, toutes les cinq secondes, pendant que la propriétaire ne faisait rien pour le calmer. Les voyageurs, déjà irrités, devaient supporter cela encore une heure et demie jusqu'à Paris ! »
Un affront aux voyageurs
Des passagers indignés ont tenté d'intervenir. « Un jeune homme et sa compagne ont poliment essayé de lui parler pour désamorcer la situation. Ils ont été sèchement rembarrés, simplement parce qu'elle pensait qu'elle était dans son bon droit et que les autres pouvaient se contenter de mettre des écouteurs. Quel culot ! » a ajouté F.
L’intervention des contrôleurs
Face à une attitude jugée inacceptable, les contrôleurs de la SNCF ont été contraints d'intervenir. Leur décision de verbaliser la propriétaire ne découle pas du comportement du chat, mais bien de l'irrespect et du refus de la voyageuse de se conformer aux demandes des agents. D’après L., un autre passager, ils ont fait preuve de professionnalisme tout au long de l’incident.
Des règles respectées, mais à quel prix ?
La propriétaire du chat avait son billet en règle et avait payé pour le transport de son animal. Cependant, cette conformité aux règles ne sauva pas la situation. « Elle aurait pu éviter tout cela avec un peu de courtoisie. Au lieu de ça, elle cherche à se faire passer pour une victime dans l’espoir de provoquer un tollé contre la SNCF », déplore F.
Un appel à la raison
La SNCF a réagi concernant la verbalisation : « Il est clair que la sanction n’a pas été prononcée à cause des miaulements du chat, mais suite à de nombreuses plaintes et à des tensions avec d’autres passagers. Nous avons proposé de la déplacer dans un wagon moins saturé, mais elle a refusé. Cela aurait pourtant atténué les tensions. »
Un examen de la situation en cours
Concernant l'amende infligée, la SNCF a annoncé son intention de contacter la voyageuse pour clarifier les faits. « Toutes nos amendes peuvent être contestées par nos clients, et nous sommes prêts à réexaminer cette situation », a-t-on ajouté.