"Eh ben voilà !" : Valérie Pécresse met Apolline de Malherbe au défi au matin
2024-11-13
Auteur: Pierre
Une situation alarmante se profile à l'horizon. En 2025, la région Île-de-France est contrainte de réaliser des économies drastiques en raison des réformes mises en place par le gouvernement Barnier. Lors d'une conférence de presse dédiée au budget 2025, le mardi 12 novembre, Valérie Pécresse a condamné ce qu'elle a qualifié de "coup de rabot", remettant en cause les choix du gouvernement. "Nous ne sommes pas responsables de l'augmentation de la dette de l'État ou du déficit. Rappelons que l'État ne verse aucune dotation de fonctionnement à la région Île-de-France. Nous dépendons des recettes fiscales, et là, on va nous priver d'une partie de ces revenus", a-t-elle dénoncé avec véhémence.
Visiblement irritée, la présidente de la région a mis en lumière les impacts de cette décision. Pour elle, la région sera affectée de deux manières principales : d'une part, par une surestimation des prévisions de croissance émanant du gouvernement, entraînant une baisse des recettes de TVA, et d'autre part, par la privation de recettes de fonctionnement pour 2025. Elle a ajouté que cette décision a été prise de manière arbitraire et unanime.
"Mon ambition est de faire plus"
Dans l'émission d'Apolline de Malherbe sur BFM TV, diffusée le mercredi 13 novembre, Valérie Pécresse a également évoqué les attentes des citoyens français vis-à-vis du gouvernement, déclarant : "Les Français nous observent et espèrent que nous allons remettre le pays sur les rails". Elle a ensuite souligné : "Je pense qu'il faut aller beaucoup plus loin, bien que cela prenne du temps."
L'égérie politique a par la suite mentionné les fermetures de plusieurs structures sous sa direction, défiant Apolline de Malherbe : "Vous qui êtes francilienne, pouvez-vous en citer une de ces 15 structures que j'ai dû fermer?" À quoi la journaliste a répondu honnêtement : "Non, je l'admets, non." Valérie Pécresse, avec un sourire, a rétorqué : "Eh ben voilà !".
Une colère légitime
Lors de cette même journée, Pécresse a cependant affirmé qu'elle soutenait le gouvernement Barnier "car notre pays n'a pas d'autre choix que de voter un budget maintenant". Elle a également exprimé sa conviction que le Sénat apporterait une dose de sagesse à ce qui serait soumis au vote des parlementaires. Néanmoins, elle reste mécontente de cette situation, argumentant qu'il y a "une prime à la mauvaise gestion" adoptée par cette méthode. "C'est parce qu'il s'agit de l'Île-de-France, cela représente immédiatement 220 millions, et il n'y a qu'une personne qui proteste. Mais ce n'est pas comme ça que l'on gère la France," a-t-elle conclu avec fermeté.
Les répercussions de ces décisions s'annoncent lourdes, et la question sur l'avenir de l'Île-de-France et de ses habitants demeure dans l'air. L'appel à une gestion plus responsable et éclairée n'a jamais été aussi urgent.