Monde

Donald Trump : Une Annexion Souhaitée du Canal de Panama et du Groenland ?

2025-01-08

Auteur: Michel

Introduction

Le ton monte dans les discours de Donald Trump concernant le canal de Panama et le Groenland. L’ancien président, qui semble déterminé à maintenir ces sujets sur le devant de la scène, a fait sensation lors d'une récente conférence de presse, prévue initialement pour discuter d'un investissement émirati aux États-Unis.

Les réflexions de Trump

Durant plus d'une heure, Trump a dévié beaucoup du sujet principal pour partager ses réflexions controversées. À la question de savoir s'il pourrait promettre de ne pas recourir à des actions militaires pour annexer le canal de Panama, une voie stratégique pour le commerce maritime mondial, et le Groenland, un territoire autonome sous la souveraineté danoise, Trump a répété ses réticences : « Je ne peux pas vous l’assurer, sur aucun des deux. »

Le canal de Panama

L'histoire du canal de Panama remonte à sa construction par les États-Unis, achevée en 1914. Trump a exprimé son mécontentement concernant les frais de passage, accusant le Panama de surcharger les navires américains. Il a également critiqué l’accord de 1977, conclu par Jimmy Carter, qui a cédé le contrôle du canal au Panama en 1999. Son message était clair : il réclame un traitement plus équitable pour les États-Unis.

Le Groenland

En ce qui concerne le Groenland, Trump a été tout aussi affirmatif, le qualifiant de « nécessité absolue » pour la sécurité nationale des États-Unis. Lors de ses déclarations récentes, il a fait pression sur le Danemark pour qu'il renonce à son contrôle sur cette vaste étendue de glace, soulignant l'importance stratégique qu'il accorde à la région. À noter, son fils, Donald Trump Jr., était en visite au Groenland au moment des commentaires paternels, renforçant l’attention médiatique sur la question.

Réactions internationales

Les réactions internationales ne se sont pas fait attendre. La Première ministre danoise, Mette Frederiksen, a assuré que « le Groenland appartient aux Groenlandais », balayant d'un revers de main les ambitions expansionnistes du président. Par ailleurs, les tensions avec le Canada ont également refait surface, Trump menaçant d'utiliser « la force économique » contre son voisin, tout en proposant une fusion entre les deux pays, en réponse à la démission de Justin Trudeau.

Position canadienne

La ministre canadienne des Affaires étrangères, Mélanie Joly, a fermement rétorqué que le Canada ne céderait jamais à des intimidations, une position qui a été renforcée par Trudeau en affirmant sans équivoque que le Canada ne deviendra jamais une partie des États-Unis.

Conclusion

Ce jeu de tensions et de provocations sur la scène internationale pourrait avoir des répercussions bien au-delà des simples discours, alors que la communauté internationale observe attentivement les menaces d'une nouvelle ère de nationalisme et d'ambitions coloniales.