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ÉTATS-UNIS - Une administration marquée par le changement

La période de transition vers le deuxième mandat de Donald Trump est marquée par des changements notables par rapport à son premier passage à la Maison Blanche. Alors qu'il avait alors partagé le pouvoir avec de nombreux conseillers expérimentés, Trump semble cette fois-ci privilégier une équipe moins diverse, composée de fidèles qui soutiennent ses décisions parfois radicales.

La première liste de ministres et conseillers serait attendue dans les jours qui viennent, un aspect crucial alors que Trump a promis de continuer à suivre une ligne conservatrice, y compris en matière d'informations diffusées par les médias.

JD Vance, un vice-président ultra-conservateur

Le sénateur de l’Ohio, JD Vance, a été choisi comme vice-président. Ce choix met en lumière la tendance de Trump à s'entourer de personnes partageant des idées très conservatrices. Vance est un éminent représentant de la « Nouvelle droite », un groupe qui cherche à lutter contre les agendas des démocrates et des défenseurs des droits humains, qualifiés de « wokistes ».

Susie Wiles, la première officiellement nommée

Les stratégies politiques de Trump seront dirigées par Susie Wiles, sa cheffe de cabinet, un poste jamais occupé par une femme au sein de son administration. Wiles a joué un rôle clé lors de la campagne victorieuse de Trump et sera responsable de la gestion quotidienne de la présidence.

Elon Musk sur le devant de la scène

Le flamboyant Elon Musk pourrait jouer un rôle crucial au sein de l'administration en étant chargé de l'« efficacité gouvernementale ». Sa capacité à réorganiser l'administration pourrait entraîner des économies massives, en réduisant des budgets de plusieurs milliers de milliards de dollars. Toutefois, les détails de ces réformes restent flous.

Robert F. Kennedy Jr, un controversé en santé

La nomination de Robert F. Kennedy Jr au poste de responsable des politiques de santé publique soulève des inquiétudes. Connue pour ses positions anti-vaccination et ses théories du complot, Kennedy pourrait avoir un impact significatif sur la gestion des politiques sanitaires aux États-Unis, dans un contexte où la désinformation fait rage.

Richard Grenell, un diplomate controversé

Sur le plan diplomatique, Richard Grenell, ancien ambassadeur en Allemagne, semble être le choix de prédilection. Sa diplomatie protectionniste devrait s’aligner avec la politique « America First » de Trump, notamment dans les relations avec l’Ukraine et l'Europe. Sa nomination pourrait entraîner une approche moins coopérative sur la scène mondiale.

Justice et mesures d’expulsion

Le domaine de la justice sera l’un des plus sensibles, surtout après les problèmes juridiques auxquels Trump a été confronté. Le sénateur Mike Lee et la juge Aileen Cannon sont parmi ceux cités pour des rôles clés dans l’administration. Les politiques d'immigration sont également au cœur des préoccupations, avec un lancement prévu de mesures d'expulsion massives des immigrants clandestins.

Lutte au sein du Pentagone

Pour diriger le ministère de la Défense, Mike Pompeo est pressenti comme un candidat fort. Avec lui, la direction de la CIA pourrait être confiée à John Ratcliffe, contribuant ainsi à un renforcement de l'idéologie conservatrice dans les agences de renseignement.

La bataille pour le Trésor

Enfin, la nomination du Secrétaire au Trésor pourrait se jouer entre deux milliardaires, Scott Bessent et John Paulson, chacun avec des approches distinctes sur la fiscalité et les politiques commerciales.

Ces choix révèlent une administration résolument ancrée à droite, pouvant potentiellement bifurquer davantage vers des idéologies extrêmes et radicales. Reste à voir comment cette dynamique influencer les États-Unis et leur place dans le monde.