Donald Trump et le Canada : Menaces et Réactions du Gouvernement Canadien
2025-01-07
Auteur: Chloé
Les tensions s'intensifient entre le futur président des États-Unis, Donald Trump, et le gouvernement canadien. Mélanie Joly, la ministre canadienne des Affaires étrangères, a affirmé avec fermeté sur le réseau social X, le 7 janvier 2025, que le Canada ne "reculera jamais face aux menaces" émises par Trump. Plus tôt, le président élu avait menacé d'utiliser la "force économique" contre le Canada, faisant redouter une nouvelle escalade de tensions.
De son côté, le Premier ministre canadien démissionnaire, Justin Trudeau, a renforcé ce message en déclarant, également sur X, que "jamais, au grand jamais, le Canada ne fera partie des États-Unis". Ces déclarations font suite à des propos controversés de Trump évoquant une éventuelle "fusion" entre les États-Unis et le Canada. Le président élu a même suggéré que le Canada pourrait devenir le "51e État", surtout après l'annonce de la démission de Trudeau.
Lors d'une conférence de presse, Trump a assuré qu'il n'excluait pas l'idée d'utiliser des mesures économiques pour contraindre le Canada, tout en précisant qu'il ne ferait pas appel à l'armée. "Ce serait vraiment quelque chose de se débarrasser de cette ligne artificiellement tracée", a-t-il soutenu en critiquant la frontière américano-canadienne. Trump a également exprimé son mécontentement envers le Canada, l'accusant de bénéficier indûment de la protection militaire coûteuse fournie par les États-Unis.
Mélanie Joly a réagi vigoureusement, déclarant que les accusations de Trump démontrent une "incompréhension totale" de ce qui constitue la force du Canada. Les enjeux sont également exacerbés par l'approche de Trudeau pour des relations bilatérales plus équilibrées. La communauté internationale surveille de près cette confrontation, s'interrogeant sur ses potentielles répercussions sur les relations économiques et politiques entre les deux pays. Une crise diplomatique se profile-t-elle à l'horizon ? L'avenir de la coopération nord-américaine est plus incertain que jamais.