Le président-élu des États-Unis, Donald Trump, a fait une annonce qui pourrait bouleverser le paysage énergétique américain. Lors d'une récente conférence, il a déclaré qu'il mettrait en place un Conseil national de l'énergie (CNE) dès son investiture. L'objectif de ce conseil ? Superviser le parcours vers ce que Trump appelle "la domination énergétique des États-Unis".

Selon Trump, le CNE aura pour mission de "réduire les formalités administratives", de "favoriser les investissements du secteur privé" et de "se concentrer sur l'innovation plutôt que sur des réglementations jugées obsolètes". "Avec une telle domination énergétique, nous mettrons un terme à l'inflation, remporterons la bataille de l'intelligence artificielle contre la Chine et renforcerons notre position diplomatique tout en mettant un terme aux conflits mondiaux," a-t-il affirmé lors de son discours.

Pour diriger cette nouvelle entité, Trump a nommé Doug Burgum, le gouverneur du Dakota du Nord, un personnage déjà bien connu dans les cercles de l'industrie pétrolière et gazière. Cette nomination suscite des inquiétudes parmi les défenseurs de l'environnement qui craignent que Burgum ne favorise l'exploitation de zones protégées, y compris des parcs nationaux.

En remportant les primaires républicaines, Doug Burgum a d'abord envisagé de se lancer dans la course présidentielle avant de se retirer pour soutenir Trump. Sa proximité avec l'administration pourrait renforcer le développement de projets énergétiques controversés.

Donald Trump a également annoncé la nomination de Karoline Leavitt, 27 ans, comme porte-parole de la Maison Blanche. Cette jeune femme, qui a déjà été en première ligne durant la campagne, a été décrite par Trump comme "intelligente et efficace". Elle deviendra ainsi la plus jeune porte-parole de l'histoire de la Maison Blanche.

Les repercussions de la création de ce nouveau Conseil pourraient être immenses, suscitant à la fois espoir et opposition. Les décisions que prendra le CNE pourraient remodeler la politique énergétique des États-Unis pour les décennies à venir, et les groupes environnementaux alarmés surveilleront de près chaque mouvement du conseil nouvellement formé.