Un doctorant cherche à obtenir sa liberté

L., 34 ans, s'est présenté mercredi matin devant les juges de la chambre de l'instruction de Dijon. Restant bavard et sans avocat, ce doctorant en sociologie, qui aspire à devenir garde des Sceaux, a demandé une nouvelle fois sa remise en liberté. Cela fait maintenant huit mois qu'il est en détention provisoire, mis en examen dans deux affaires distinctes.

Affaires judiciaires en cours

La première concerne un trafic de stupéfiants et une association de malfaiteurs. L., qui est suspecté d'avoir dirigé le point de deal à Quetigny, aurait également joué un rôle dans le trafic dans les quartiers des Grésilles et de la Fontaine-d’Ouche à Dijon.

L'autre affaire est encore plus grave : il fait face à une accusation de tentative de meurtre. Selon des sources judiciaires, cet incident remonte à plusieurs mois et a suscité une vive réaction dans la communauté locale.

Difficultés à poursuivre ses études en détention

Durant son audition, L. a évoqué les difficultés qu’il rencontre à mener à bien ses recherches en détention. "C'est difficile de terminer sa thèse de sociologie en prison", a-t-il déclaré, soulignant que cela impacte non seulement sa carrière académique, mais aussi son bien-être psycho-émotionnel.

Impact sur la réhabilitation et l'éducation des détenus

Le juge a entendu ses raisons, mais la décision sur sa demande de libération sera rendue ultérieurement. Cette affaire soulève des questions sur la réhabilitation des détenus et leur accès à l'éducation, un sujet important dans le cadre de la réforme pénale qui est en cours en France.