Dans une affaire qui a secoué le monde du football, deux supporters du FC Nantes ont été condamnés jeudi à quatorze mois de prison avec sursis et trois ans d'interdiction de stade. Leur agression visait une famille de passionnés de football, supporters à la fois de l’Olympique de Marseille (OM) et du FC Nantes (FCN), lors du match qui s'est joué samedi dernier, le 1er septembre 2023, dans la tribune Océane. Le match s'est soldé par un score de 1-1, mais ce sont les incidents hors du terrain qui ont retenu l'attention des médias.

Un moment tragique a eu lieu lorsque le père de cette famille a subi une crise cardiaque, un événement médical que les médecins ont décrit comme le syndrome de takotsubo, souvent appelé 'cœur brisé'. Ce drame s'est déroulé devant son fils de six ans, sa femme et des amis, ce qui a exacerbé la gravité de la situation. La victime, un pompier, se retrouve aujourd'hui avec une santé fragilisée, incapable de reprendre son poste habituel et contraint de se limiter à des tâches plus légères.

Son avocat, Maître Boittin, a déclaré : « Ce qui nous importe, c'est l'exemplarité. L'interdiction de stade envoie un message fort, non seulement à ces deux individus, mais aussi à toutes les personnes présentes dans les stades. Un terrain de foot n'est pas un ring de boxe. » Cette affaire met en lumière la nécessité d'assurer la sécurité des supporters dans les stades, notamment face à la montée de la violence dans le football.

Un troisième supporter, qui n'a pas pu assister à l'audience de février pour des raisons de santé, sera jugé en janvier prochain. Ce cas souligne l'importance d'une réponse judiciaire ferme face à des actes violents qui compromettent l'intégrité des événements sportifs et la sécurité des familles.