"Des passagers de Toulouse pris en otage par easyJet !"
2025-01-21
Auteur: Louis
Un drame se joue pour de nombreux passagers toulousains qui attendaient avec impatience leurs vacances. Parmi eux, Alain Agret, un retraité de 80 ans, avait prévu un voyage en famille à Marrakech au printemps prochain. Cet habitant de Castanet-Tolosan avait réservé un séjour tout inclus avec FRAM pour un total de 4 700 € après avoir versé un acompte de 70 %. Mais la grande nouvelle est tombée : un email d'annulation le 15 janvier annoncait que easyJet ne desservait plus cette destination à partir du 1er avril.
Les nouvelles restrictions imposées par la compagnie aérienne suite à la fermeture de sa base à Toulouse-Blagnac le 31 mars ont entraîné la suppression de dix destinations, laissant de nombreux passagers dans l'incertitude. Alain a dû changer sa réservation pour Ryanair, mais les tarifs élevés de cette autre low-cost irlandaise ont multiplié sa facture finale à 6 600 €, soit un surcoût de 1 900 €. "On est pris en otage," s'indigne Alain. "Je ne peux pas dire à ma famille que ce voyage est annulé, je vais devoir puiser dans mes économies."
Mais Alain n'est pas seul. D'autres passagers, comme Sébastien, ont également reçu des annonces similaires et se retrouvent face à un casse-tête. "À trois mois de départ, il est presque impossible de trouver une alternative adéquate," explique-t-il, désormais contraint de passer ses vacances dans la région Occitanie.
Pour compenser les désagréments, easyJet propose trois options à ses passagers : changer de vol pour la même destination sans frais, demander un avoir valable 12 mois ou exiger un remboursement sous 7 jours. Sur les réseaux sociaux, de nombreux clients rapportent leur frustration, accentuée par l'absence de communication claire de la part de la compagnie. Tout cela soulève des questions plus larges sur la gestion des compagnies aériennes face aux changements de plans dus à des événements hors de leur contrôle.
Rendez-vous en ligne ou appelez le 09 77 40 77 70 pour tenter de récupérer votre argent. Une situation qui met en lumière les défis auxquels sont confrontés les passagers des compagnies aériennes low-cost en période de crise.