
Des manifestants s'opposent à la déforestation pour des panneaux solaires : un avenir en danger ?
2025-08-31
Auteur: Chloé
Un cri du cœur contre la déforestation
« Comment pourrait-on accepter un tel projet de centrale photovoltaïque dans un paysage qui ne devrait en aucune manière souffrir de pollution visuelle ? » C’est avec cette phrase percutante qu'Anne-Marie Angaut, guide conférencière à Gourdon et militante passionnée de l’Association Environnementale Lot-Célé (AELC), a ouvert le bal des revendications lors d'une manifestation rassemblant près de 250 personnes ce dimanche.
Une marée humaine pacifique en action
Défilant de Tour-de-Faure à Saint-Cirq-Lapopie, les manifestants ont su capter l’attention des touristes et des habitants du Lot lors d'une belle journée ensoleillée. Ces voix unies ont résonné fortement contre le projet controversé de TotalEnergies, mettant en lumière une problématique cruciale pour l’écosystème local.
Un projet qui va à l’encontre de la nature
Anne-Marie, fervente défenseuse de l’environnement, déplore : « Arracher des arbres, qu’ils soient anciens ou jeunes, pour permettre l’implantation de panneaux solaires, c’est inacceptable. Si 7 000 arbres doivent être abattus, cela va à l’encontre de l’écologie et de la préservation de notre planète. » Elle interpelle sur l’importance de la verdure pour le maintien de l’équilibre naturel.
Des alternatives respectueuses de l’environnement
Sans hésitation, Anne-Marie propose des solutions alternatives: « Pour répondre aux besoins énergétiques, pourquoi ne pas utiliser les espaces inutilisés comme les parkings de supermarchés pour y installer des ombrières photovoltaïques ? C’est une démarche bien plus sensée que de détruire notre patrimoine naturel. »
Un appel à la sauvegarde de la biodiversité
L’association fait également valoir la nécessité de protéger la faune locale, souvent oubliée dans ce type de projets. « Cet été, nous avons découvert des animaux morts, probablement assoiffés à cause de la chaleur intense. La survie des espèces sauvages dépend de cette flore que nous devons préserver », souligne-t-elle.
Une mobilisation qui se poursuit
Marion Caillet, vice-présidente de l’AELC, a promis que la lutte continuerait demain matin : « Nous serons présents de 8 heures à 11 heures au bord de la route menant au site du projet que nous contestons. Notre objectif est de rester vigilants et de veiller à ce que les travaux ne commencent pas. » L’AELC bénéficie également du soutien de la Ligue de protection des oiseaux en Occitanie et de la Société herpétologique France et nature.
Les enjeux environnementaux au cœur des débats
Cette mobilisation met en lumière un enjeu crucial de notre époque : comment concilier développement durable et protection de l'environnement ? Les habitants de la région n'entendent pas céder et sont prêts à défendre leur cadre de vie face à des décisions qui pourraient impacter à jamais leur écosystème.