Des avancées révolutionnaires dans la lutte contre le cancer à l'Université de Tel Aviv !
2025-01-07
Auteur: Sophie
Une équipe de recherche de l'Université de Tel-Aviv, sous la houlette du Prof. Ronit Satchi-Fainaro, a mis au point une plateforme innovante exploitant des nanoparticules polymères pour administrer simultanément des paires de médicaments ciblant spécifiquement certains types de tumeurs, notamment celles de la peau et du sein. Cette percée scientifique pourrait marquer un tournant majeur dans le traitement du cancer, stimulant une amélioration significative de leur efficacité thérapeutique, comme l'affirment les chercheurs.
L'étude, dirigée par Shani Koshrovski-Michael, a bénéficié de la collaboration d'une multitude d'experts, y compris des chercheurs d'Israël, d'Italie, du Portugal et des Pays-Bas. Leurs résultats ont été publiés dans la revue renommée *Science Advances*, renforçant ainsi leur impact sur la communauté scientifique mondiale.
Une administration ciblée pour des résultats optimaux
Le Prof. Satchi-Fainaro explique : « Les traitements actuels contre le cancer combinent souvent plusieurs médicaments pour maximiser leur efficacité antitumorale, mais l'administration simultanée pose des défis. Chaque médicament a ses propres caractéristiques, ce qui complique leur ciblage simultané à la tumeur. Avec notre nouvelle méthode, nous avons réussi à surmonter cette barrière. »
Les nanoparticules biodégradables, qui se décomposent naturellement en un mois, ont été conçues pour encapsuler des médicaments complémentaires qui se renforcent mutuellement. En ajoutant des groupes de sulfates, ces nanoparticules se lient à la protéine P-sélectine, que l'on trouve à des niveaux élevés sur les cellules tumorales et les nouveaux vaisseaux sanguins qu'elles génèrent.
Le protocole a utilisé deux classes de médicaments approuvés par la FDA : des inhibiteurs des gènes BRAF et MEK pour le mélanome, et des inhibiteurs des enzymes PARP et PD-L1 pour le cancer du sein. Des tests effectués sur des modèles de cultures cellulaires 3D et sur des souris ont montré des résultats prometteurs.
Une diminution significative des tumeurs
Les résultats obtenus sont impressionnants : les nanoparticules s'accumulaient dans les tumeurs avec une précision remarquable, sans nuire aux cellules saines. Surtout, elles ont démontré une capacité étonnante à traverser la barrière hémato-encéphalique, touchant les métastases cérébrales de manière ciblée. Des chiffres impressionnants ont été rapportés : le traitement a réduit la taille des tumeurs, ralentissant leur progression de 2,5 fois et doublant la survie médiane des souris par rapport aux traitements standards.
De nouvelles perspectives pour le futur
La Prof. Satchi-Fainaro indique : « Nous avons constaté que notre plateforme pouvait améliorer considérablement l'efficacité des traitements pour les cancers de la peau impliquant des mutations BRAF et pour le cancer du sein lié aux mutations BRCA. Son potentiel n'est pas simplement limité à ces cancers spécifiques ; notre plateforme pourrait être appliquée à d'autres types de cancer qui expriment P-sélectine, comme le glioblastome, l’adénocarcinome pancréatique et le carcinome à cellules rénales. »
Cette recherche a reçu le soutien d'organisations de premier plan, comme la Fondation espagnole La Caixa et la Melanoma Research Alliance. Elle fait partie d'un projet à plus grande échelle, financé par le Conseil européen de la recherche, qui promet de secouer le monde de l'oncologie. Restez à l'affût, car cette avancée pourrait bien changer la façon dont nous combattons le cancer dans les années à venir !