La nouvelle porte-parole du gouvernement, Maud Bregeon, a pris conscience des défis colossaux auxquels son équipe doit faire face. Elle a qualifié sa mission au sein du gouvernement de Michel Barnier de véritable « parcours du combattant ». Alors que le déficit public est projeté à atteindre 5,6 % du PIB en 2024, le gouvernement envisage des mesures impopulaires, notamment des hausses d'impôts qui frapperaient les plus fortunés mais épargneraient en priorité les classes populaires et moyennes.

Lors de son interview sur RTL, Bregeon a insisté sur le fait qu'il était hors de question de lourdir fiscalement les ménages modestes. Son message est clair : « Nous n'irons pas chercher l’argent dans la poche des classes populaires qui travaillent dur », a-t-elle déclaré, ajoutant que la solidarité fiscale serait plutôt demandée aux plus riches et aux grandes entreprises par le biais de « prélèvements ciblés ».

Aucune pression fiscale ni austérité ne sont envisagées. Bregeon a clairement affirmé que le rétablissement des finances publiques « passera d’abord par la réduction des dépenses ». Toutefois, Michel Barnier a également rassuré la population en déclarant qu’« il ne mènera pas une politique d’austérité », même si les défis budgétaires restent préoccupants.

En parallèle, cette situation économique interpelle aussi les économistes et les citoyens, qui se demandent si de véritables solutions crédibles seront mises en place pour freiner le gaspillage public et optimiser les dépenses. De nombreux experts avancent que la lutte contre la fraude fiscale et l’optimisation des subventions pourraient également jouer un rôle clé dans cette quête d'équilibre budgétaire.

Cette déclaration intervient à un moment où le gouvernement doit convaincre une population déjà sceptique face aux mesures austères, et prépare le terrain pour les discussions sur le budget de 2024. Les yeux sont désormais rivés sur la capacité de ce gouvernement à naviguer dans ces eaux tumultueuses sans provoquer de grogne sociale.