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Découvrez comment le scrolling nuit à votre cerveau, selon un neurologue

2025-01-13

Auteur: Pierre

Avec 87 % de la population française possédant un smartphone et 63 % le jugeant utile, il est difficile de nier l’omniprésence des téléphones dans notre vie quotidienne, selon le baromètre 2024 de l’Arcep, l'Autorité de régulation des communications électroniques, des postes et de la distribution de la presse. Pourtant, passer des heures à scroller ne fatigue pas seulement les yeux, mais a des effets alarmants sur notre santé mentale. Dans un post sur Instagram, le neurologue connu sous le pseudonyme 'doctor.bing' partage les conséquences néfastes de cette addiction numérique.

La concentration en danger

Scroller frénétiquement peut perturber notre chimie cérébrale. Selon le Dr Bing, "le geste de faire défiler inexorablement perturbe les substances chimiques qui régulent la concentration et l'humeur." Une surstimulation constante par le biais des notifications et des vidéos alimente une libération excessive de dopamine, l’hormone du plaisir. Cette surabondance amène notre cerveau à rechercher des récompenses immédiates et facilement accessibles, rendant par la suite plus difficile la concentration sur des tâches demandant plus d'effort, comme la lecture ou la résolution de problèmes.

Une augmentation de l'anxiété

Les réseaux sociaux impactent également la sécrétion d'ocytocine, connue comme l'hormone de l'attachement. De moins en moins d'interactions humaines peuvent entraîner un malaise psychologique. Comme le Dr Bing l’explique, "consommer le contenu soigneusement sélectionné des autres peut engendrer des sentiments d'anxiété, de solitude et de comparaisons néfastes." Plus nous nous comparons aux vies idéalisées des autres en ligne, plus notre propre satisfaction personnelle s'effondre.

Vers une vraie vie moins épanouissante

L'utilisation excessive des écrans ne crée pas seulement une fatigue mentale, elle peut aussi dévaloriser nos expériences de vie réelles. Des études montrent qu'une surconsommation de dopamine liée aux écrans réduit le plaisir des interactions authentiques, comme passer du temps avec des amis. Le Dr Bing met en garde : "Cette surstimulation peut laisser les individus dans un état de tension et d’épuisement émotionnel, rendant les moments simples de la vie quotidienne moins gratifiants."

Conclusion

Face à cette crise de santé mentale, il est essentiel de trouver un équilibre. Limiter le temps d'écran, favoriser les interactions en personne, et redécouvrir le plaisir des activités hors ligne sont des étapes cruciales pour retrouver une vie pleinement satisfaisante. Alors, êtes-vous prêts à faire le premier pas ?