Nation

Cyclone à Mayotte : « D’ici la fin de ce week-end, 90 % de la population sera reliée à l’eau courante », promet Retailleau

2024-12-22

Auteur: Léa

À peine une semaine après le passage dévastateur du cyclone Chido, Bruno Retailleau a assuré que le retour de l’eau courante pour les habitants de Mayotte était imminent. « D’ici la fin de ce week-end, 90 % de la population sera reliée à l’eau courante, deux jours sur trois pendant huit heures grâce à ce que nous appelons des tours d’eau », a déclaré le ministre démissionnaire de l’Intérieur dans une interview au Journal du Dimanche.

François-Noël Buffet, le ministre démissionnaire des Outre-Mer, a précisé sur RTL ce dimanche que ce rétablissement se fera « au plus tard demain matin ». « Nous sommes actuellement en train de vérifier dans les communes si l’eau arrive bien dans tous les tuyaux et tous les domiciles », a-t-il ajouté.

Un porte-conteneurs livrera 1,6 million de litres d’eau

Alors que l’aide d’urgence semble faire défaut dans plusieurs régions, de l’eau a été distribuée à Mamoudzou, et de nombreux habitants sont rentrés chez eux avec des packs de bouteilles, a constaté un journaliste de l’AFP. L’eau est également de retour au robinet, bien que les rotations d’eau se poursuivent jusqu’au 27 décembre afin de gérer la pénurie sur ce territoire où les températures dépassent souvent les 30 °C.

Un porte-conteneurs de la compagnie CMA-CGM doit livrer 1,6 million de litres d’eau ce dimanche, a indiqué le ministère de l’Intérieur. Cette livraison est cruciale pour la population locale, qui souffre des conséquences du cyclone.

Dans ce contexte, les autorités locales organisent la distribution de l’eau pour assurer que chacun ait accès à ce bien essentiel. Des aides alimentaires et médicales sont également en cours de mise en place pour soutenir les habitants en détresse.

La solidarité internationale commence aussi à se manifester, alors que des ONG préviennent que le bilan des victimes pourrait s’alourdir si des mesures ne sont pas prises rapidement. Mayotte, souvent négligée en matière d'aide humanitaire, témoigne aujourd'hui d'une vulnérabilité exacerbée qui interpelle sur la nécessité d'une meilleure préparation face aux catastrophes naturelles.