
Coupe du Monde de Rugby 2023 : Claude Atcher se défend contre les accusations de la Cour des comptes
2025-04-08
Auteur: Emma
Claude Atcher, ancien directeur général du GIP France 2023, a récemment réagi aux observations de la Cour des comptes concernant l'organisation de la Coupe du Monde de Rugby 2023 en France. Dans une déclaration, il a expliqué avoir soumis des commentaires et des justificatifs pour défendre sa gestion entre 2018 et 2022, mais déplore que ses explications n'aient pas été prises en compte.
Selon Atcher, la candidature de la France était rigoureusement validée et compétitive, permettant au pays d'obtenir les droits d'organisation. Les efforts pour sécuriser le financement de l'événement ont largement porté leurs fruits, avec un résultat positif de 55 millions d'euros, bien que la Cour des comptes juge les engagements financiers excessifs.
Atcher souligne que, après son départ, de mauvaises décisions ont été prises par ceux qui l'ont remplacé, sans expérience dans la gestion d'événements sportifs majeurs. Il précise aussi que des frais de livraison considérablement augmentés, décidés par la nouvelle direction, n'ont pas été pris en considération dans le rapport final.
Concernant la gouvernance, Atcher insiste sur le fait que le modèle de gouvernance avait été établi par l'État et respectait les directives de Rugby World Cup Limited. Il invoque également son historique de succès dans l'organisation d'événements, sans jamais avoir enregistré de déficit au cours de sa carrière de 40 ans.
Il déplore toutefois que l'audit réalisé après son départ ait été manipulé pour justifier une hausse des coûts et sa propre éviction. Cette situation a mené à un contrôle externe dont les conséquences ont été désastreuses pour le budget.
Le projet Campus 2023, qui visait à intégrer 1 500 jeunes apprentis dans les clubs de rugby, est également au cœur des débats, avec des accusations de gestion inefficace par la nouvelle direction.
En conclusion, Atcher affirme que la gestion après son départ a coûté au rugby français environ 50 millions d'euros en résultats perdus, une situation qu'il attribue à des choix politiques et à une mauvaise gestion. Il appelle à une remise en question des décisions qui ont été prises après son éviction afin de protéger l’intérêt général.