Conflits au Proche-Orient : Netanyahou déclare que les frappes contre les rebelles Houthis se poursuivront jusqu'à "ce que le travail soit fini"
2024-12-26
Auteur: Michel
Ce jeudi, Israël a intensifié ses frappes aériennes sur plusieurs villes du Yémen, y compris la capitale Sanaa, contrôlée par les rebelles Houthis. Selon ces derniers, ces attaques ont causé la mort de trois personnes et blessé onze autres. Le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, a affirmé que les frappes continueront "jusqu'à ce que le travail soit fini", précisant que son pays est déterminé à éliminer cette branche terroriste de l'axe iranien.
Les frappes israéliennes ont ciblé des infrastructures clés telles que l'aéroport international de Sanaa et une centrale électrique, que les Houthis contrôlent. La chaîne Al-Massirah, proche des rebelles, a qualifié ces attaques d'"agression israélienne", affirmant que le ciblage de cibles civiles représente un "crime sioniste" contre le peuple yéménite, selon Mohammed Abdelsalam, porte-parole des Houthis.
L'armée israélienne a justifié ses attaques en accusant les Houthis d'être "au cœur de l'axe de la terreur iranienne", affirmant avoir réagi aux "attaques répétées" dirigées contre Israël. Dans un communiqué, l'armée a noté que des avions de chasse avaient attaqué des cibles militaires sur la côte ouest du Yémen et dans les territoires intérieurs.
Une situation alarmante également : le directeur général de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), Tedros Adhanom Ghebreyesus, se trouvait à l'aéroport de Sanaa au moment des frappes. Il a décrit les dégâts subis par l'aéroport mais a rassuré en indiquant qu'il était "sain et sauf". Cependant, un membre de son équipe a été blessé lors de l'incident.
De son côté, l'Iran a fermement condamné ces frappes israéliennes, les qualifiant de "crime" envers le peuple yéménite, qui a constamment apporté son soutien à la cause palestinienne. Loin d'apaiser la situation, cela a encore exacerbé les tensions régionales.
Par ailleurs, la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul) a exprimé sa préoccupation face aux destructions continues en cours dans le sud du Liban, alors même qu'une trêve a été instaurée récemment. Cette trêve, entrée en vigueur fin novembre après deux mois de combats acharnés entre Israël et le Hezbollah, est désormais mise à l'épreuve par les actions israéliennes sur le terrain.
Ces événements soulignent l'instabilité persistante au Proche-Orient, et les implications de ces conflits pourraient avoir des répercussions bien au-delà de leurs frontières immédiates. Alors que les tensions entre Israël, l'Iran et les groupes soutenus par Téhéran continuent de croître, la communauté internationale se retrouve dans une position délicate pour tenter de désamorcer un environnement déjà explosif.