Le Premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, a récemment déclaré que des progrès ont été réalisés concernant la libération des otages israéliens. Lors d'une séance à la Knesset, il a précisé que toutes les actions menées par son gouvernement restent confidentielles, mais il assure que des avancées significatives ont été faites. Il a affirmé : « Nous ne nous arrêterons pas tant qu'ils ne seront pas tous rentrés chez eux. »

Nétanyahou a également mentionné que l'armée israélienne doit détruire les infrastructures des houthistes, insistant sur le fait que quiconque attaque Israël doit être sévèrement réprimé. Dans la nuit de vendredi à samedi, des rebelles yéménites ont revendiqué le tir d'un missile balistique, qui a blessé 16 personnes à Tel-Aviv, principalement par des éclats de verre.

Un appel sérieux a été lancé par la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul), demandant instamment à l'armée israélienne d'accélérer son retrait du sud du Liban. Cette demande intervient près d'un mois après l'instauration d'un cessez-le-feu fragile entre Israël et le Hezbollah. La Finul a exhorté toutes les parties impliquées à respecter la résolution 1701 de l'ONU et à s'abstenir d'actions qui pourraient compromettre la fragile stabilité régionale.

Le Premier ministre libanais, Najib Mikati, a également souligné l'urgence de pousser les parties, notamment les Français et les Américains, qui sont engagés dans cet accord de cessez-le-feu, à hâter le processus, avant l'échéance de soixante jours. D'après l'accord de trêve, les forces libanaises et les casques bleus de l'ONU doivent se déployer dans le sud tandis que l'armée israélienne doit se retirer.

Mikati a accusé Israël de retarder le processus, notant que « le retard ne vient pas de l'armée libanaise, mais de l'autre partie. » Selon des rapports d'agences de presse, l'armée israélienne aurait continué ses incursions au Liban, ce qui aurait conduit à des tensions croissantes dans la région.

Dans un contexte plus large, le Liban fait face à des défis humanitaires importants, exacerbés par l'instabilité régionale et les conséquences de la guerre en Syrie. Alors que l'aide humanitaire est cruciale pour les populations touchées, de nombreuses ONG rapportent des difficultés à faire parvenir l'aide nécessaire, notamment dans le nord de Gaza, où la situation continue de se détériorer.

Il est essentiel que la communauté internationale agisse rapidement pour favoriser un dialogue pacifique entre les parties en conflit et garantir la sécurité et la dignité des populations touchées.