Chaos au Mozambique : Plus de 1 500 détenus s'évadent d'une prison à Maputo !
2024-12-25
Auteur: Chloé
Un événement bouleversant s'est produit au Mozambique ! Plus de 1 500 détenus ont profité de l'agitation dans les rues pour s'évader d'une prison de haute sécurité à Maputo, dans l'après-midi du mercredi 25 décembre. Cette évasion massive coïncide avec les troubles qui secouent le pays suite à la confirmation de la victoire du parti Frelimo aux élections présidentielles.
Daniel Chapo, le candidat du Frelimo élu le 9 octobre, a remporté le scrutin avec 65,17 % des voix, mais son élection est largement contestée par l'opposition qui parle d'une "élection volée" et appelle à des manifestations pour réclamer une "justice électorale".
Le climat de tension s'est intensifié alors que des groupes de manifestants se sont approchés du centre pénitentiaire, semant le désordre. Selon Bernardino Rafael, chef de la police nationale, les détenus ont réussi à faire tomber un mur et à s’enfuir. Il a confirmé que "1 534 détenus se sont échappés de la prison" située à environ quinze kilomètres de la capitale.
Cependant, la situation a été tragique pour certains, puisque 33 évadés ont été tués, et quinze autres ont été blessés lors des affrontements avec le personnel pénitentiaire.
Les opérations de recherche, impliquant des forces militaires, ont réussi à capturer environ 150 fugitifs. Ce qu'il est crucial de souligner, c'est que parmi les évadés, se trouvent une trentaine de membres de groupes armés jihadistes qui, depuis sept ans, terrorisent la province septentrionale du Cabo Delgado.
"Nous sommes particulièrement préoccupés par cette situation", a déclaré Bernardino Rafael, soulignant les implications pour la sécurité nationale.
L'impact de cette évasion pourrait également être ressenti à l'international, car le Mozambique, déjà fragilisé par des conflits armés, pourrait voir ses risques de sécurité augmenter. Les autorités travaillent d'arrache-pied pour sécuriser la région et éviter de nouvelles violences.
Dans ce contexte incertain, la population redoute une escalade des tensions et des représailles qui pourraient suivre cet événement sans précédent.