Qui aurait pu penser que, lorsque Louis Carbonel a transformé l’essai de Jérémy Ward, offrant ainsi une avance de 26 points au Stade Français au début de la seconde période, Montpellier serait capable d'inverser la tendance ? C'est le désarroi de Paul Gustard, l'entraîneur du Stade Français, qui a exprimé son incompréhension après la rencontre : "Je n’arrive pas y croire… C’est la pire deuxième période que j’ai jamais vue de la part de cette équipe. Catastrophique, un manque d’énergie, de physique, de détermination !"

Ce manque d'énergie a ouvert la voie à Montpellier, permettant à Christopher Tolofua d’inscrire l'essai décisif, ou remontada, plus d'une minute après la sirène, avec un score final de 38-32. Gustard a également soulevé des préoccupations au sujet de certaines décisions arbitrales, particulièrement au sujet de cette dernière action, où un grattage parisien et un déblayage illicite auraient pu être signalés.

"Rien ne change"

"Je ne veux pas blâmer l’arbitre, mais il y a eu beaucoup de décisions controversées aujourd’hui. Il n'y a jamais eu essai sur leur dernière action. Leurs joueurs ont plongé dans le ruck, mais il n’a pas voulu consulter la vidéo. Nous subissons trop de décisions arbitraires inadéquates depuis des semaines, et rien ne change", a déclaré Gustard lors d'une entrevue rapportée par L’Équipe.

Avec cette défaite, le Stade Français se retrouve à la 11e place du championnat avec 36 points, n'ayant que quatre points d'avance sur Perpignan, le club avant-dernier de la Top 14. Un coup d’arrêt pour le club de la capitale après deux victoires consécutives, alors qu'ils s'apprêtent à affronter le Stade Toulousain, une équipe redoutable, le 19 avril prochain. Cette situation soulève des questions sérieuses sur la capacité du Stade Français à redresser la barre dans cette saison difficile.