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Climat : les cinq records alarmants d'une année 2024 sans précédent

2025-01-10

Auteur: Louis

Une année encore plus chaude que 2023 ! Ce vendredi 10 janvier 2024, le Service changement climatique (C3S) de l'observatoire européen Copernicus a confirmé que l'année 2024 est non seulement marquée par des records de chaleur, mais constitue également la première année à franchir le seuil alarmant de +1,5°C de réchauffement, une limite fixée par l'accord de Paris.

Une rupture sans précédent du seuil de +1,5°C

Le seuil critique de 1,5°C de réchauffement par rapport à la période préindustrielle a été dépassé. Selon les dernières données, la température moyenne mondiale en 2023 a atteint 15,10°C, dépassant de 1,6°C les estimations de température de 1850-1900, qui sont considérées comme des références préindustrielles. Bien que l'accord de Paris exige une évaluation sur le long terme, ce dépassement est un signe inquiétant d'une tendance à la hausse qui pourrait devenir irréversible.

Chaque mois de janvier à juin 2024 a été plus chaud que le même mois de n'importe quelle année enregistrée auparavant, atteignant un nouveau record de température moyenne journalière le 22 juillet 2024, avec 17,16°C.

Une tendance mondiale alarmante

La tendance est claire : 2024 a été l'année la plus chaude sur tous les continents, à l'exception de l'Antarctique et de l'Australie. Le changement climatique causé par l'homme est le principal responsable de ces températures extrêmes, exacerbé par des phénomènes naturels comme l'oscillation australe El Niño. Ce phénomène a également contribué à la hausse des températures recensées cette année.

Un record de chaleur dans les océans

Les océans ne sont pas épargnés : la température moyenne annuelle de la surface de la mer a atteint un record de 20,87°C, soit 0,51°C au-dessus de la moyenne de 1991-2020. En outre, l'étendue de la glace de mer dans l'Arctique et l'Antarctique a été significativement inférieure à la normale, et des niveaux alarmants ont été enregistrés pour la deuxième année consécutive.

Une atmosphère saturée d'humidité

Le réchauffement climatique a également eu pour effet d'augmenter la capacité de l'atmosphère à retenir l'eau. L'année 2024 a vu l'humidité atmosphérique atteindre un niveau record, avec environ 5 % de plus que la moyenne 1991-2020. Cette humidité accrue a amplifié le risque de précipitations extrêmes et a contribué à la formation de cyclones tropicaux majeurs.

Concentrations record de gaz à effet de serre

Finalement, les concentrations de dioxyde de carbone et de méthane, les principaux gaz à effet de serre, ont encore augmenté en 2024, atteignant des niveaux historiques : 422 ppm pour le CO2 et 1897 ppb pour le méthane. Ces chiffres témoignent d'une crise climatique qui ne fait que s'aggraver. Les experts appellent à une action immédiate, soulignant que l'avenir de notre climat dépend de nos choix d'aujourd'hui.

Les coûts économiques de ces dérégulations climatiques

Enfin, les conséquences économiques de ces phénomènes climatiques extrêmes sont avérées, avec des coûts exceptionnellement élevés dus à des catastrophes naturelles comme des inondations, des sécheresses, et autres événements climatiques extrêmes qui frappent les pays du monde entier. L'année 2024 marque un tournant critique : il est urgent d'agir pour limiter le réchauffement et protéger notre planète.