Science

C'est la fin d'une ère : Mon dernier mot sur cette chronique

2025-01-16

Auteur: Pierre

Chers lecteurs,

Aujourd'hui marque une étape importante: c'est la dernière chronique de "Ça tourne pas rond". Une décision qui, je l'admets, pèse lourd sur mon cœur. Écrire ces lignes n'est pas aisé, car je réalise que je tourne en rond sur ce que je devrais exprimer. Une réticence à laisser partir, comme si un élan de nostalgie m'envahissait. Cette dernière chronique, c’est l’occasion de faire le point, d’ouvrir mon cœur en toute transparence.

Il est vrai que le départ, la séparation, sont des expériences difficiles. En repensant à des moments comme ceux de l'émission "Qui veut gagner des millions", où l’on suspend le temps avec des adieux en suspens, j'éprouve cette impatience de dire un dernier mot. C'est dans la nature humaine de vouloir prolonger les choses, de ne pas vouloir admettre qu'une fin est inéluctable.

Je dois avouer que j’ai parfois eu envie de disparaître sans un mot, comme le ferait quelqu’un qui ne souhaite pas s'embarrasser d’une séparation. Mais mépriser ces trois années et demie d’aventures ne serait pas juste. Même si je me sens parfois accablé par le poids des mots manquants, chaque ligne écrite ici mérite de vivre. En effet, cette écriture est une forme d'hommage, une manière de valoriser toutes ces expériences partagées.

Il ne s'agit pas d'une décision romantique. Au contraire, la fermeture de cette chronique découle de considérations plus prosaïques : un budget serré et des choix éditoriaux. Un simple courriel est arrivé, et avec lui, la réalisation brutale que c'était terminé. D'un instant à l'autre, tout a basculé.

Cette situation me rappelle la série "The Leftovers". Bien que cela ne soit pas aussi tragique, cette série dépeint comment l'absence soudaine de personnes chéries crée un profond déchirement émotionnel. Dans un monde où 2 % de la population disparaît en un clin d'œil, on suit des personnages qui continuent leur vie comme si de rien n’était, avant d’être frappés par une vraie tempête émotionnelle.

Cette série, que je vous recommande chaudement, illustre à merveille comment les individus réagissent face à l'inexplicable. La beauté de l'œuvre vient des différentes façons dont chacun tente de trouver du sens dans le chaos. De même, ce dernier article se nourrit de tout ce que nous avons construit ensemble.

Je ne peux m'empêcher de ressentir un léger chagrin. Cette chronique a été un espace où nous acceptions les choses qui ne tournent pas rond, où nous célébrions la subversion de la norme, là où nous avons exploré ensemble la psychanalyse, ce qui était précieux et précieux. Dans une société de plus en plus axée sur les normes, la place pour l'anomalie est cruciale.

Ainsi, je vous remercie sincèrement, chers lecteurs, pour votre soutien indéfectible. Il est temps pour moi de vous dire au revoir, mais sachez qu’un petit morceau de moi continuera de vivre dans chaque mot que vous avez lu ici.

Alors, sur ce dernier mot, je raccroche. L'aventure s'achève ici, mais le chemin continue. Qui sait ce que l’avenir nous réserve ?

N'oubliez pas : tant que nous continuons à parler, il y a toujours une histoire à raconter.