Charles Biétry, ancien patron des sports de Canal +, a récemment perdu l’usage de sa voix à cause de la maladie de Charcot, une maladie neurodégénérative qui provoque une paralysie progressive. Ce dimanche, il will be interviewed dans l’émission « Sept à huit » sur TF1 à 19 h 30, mais il pourra s’exprimer grâce à une intelligence artificielle qui a reconstitué sa voix, avec son accord, comme l'a précisé l'émission sur Instagram.

Lors de cette interview poignante, réalisée à Carnac (56) avec la journaliste Audrey Crespo-Mara, Charles a révélé qu'il ne lui reste que « quelques semaines ou mois à vivre. » Une nouvelle alarmante qui met en lumière la cruauté de cette maladie.

Dans l’émission, il évoque son combat pour maintenir le rire auprès de ses proches jusqu’à la fin, ainsi que les souvenirs d’une carrière pleine de joie. Il partage aussi ses regrets concernant le projet de loi sur la fin de vie, qui n’a pas abouti, et les mesures qu’il a prises pour garder le contrôle de son destin.

Il découvre ses réflexions sombres mais sincères : « Je ne veux pas mal mourir. » En avril 2023, il avait aussi confié à L’Équipe qu’il s’était inscrit en Suisse pour le suicide assisté, planifiant ce moment avec sa femme et ses enfants. Une décision difficile, mais qu'il semble avoir prise pour éviter une fin douloureuse.

La conversation sur la fin de vie et le droit à mourir dans la dignité est cruciale, et l’histoire de Charles Biétry soulève des questions essentielles que la société doit affronter. Ce témoignage poignant incite chacun à réfléchir sur la manière dont nous traitons ceux qui souffrent et sur le choix des derniers instants de la vie.