
Cancer : découvrez les étonnantes propriétés anti-métastatiques de l'aspirine
2025-03-06
Auteur: Marie
Le traitement du cancer pourrait-il être à portée de main depuis des décennies ? Depuis 1968, des recherches de plus en plus convaincantes indiquent qu'un médicament aussi répandu et économique que l'aspirine pourrait non seulement soulager la fièvre et les maux de tête, mais aussi offrir une protection contre divers types de cancers, en particulier en ce qui concerne leur capacité à se propager à d'autres organes.
Des études rétrospectives liées à des essais cliniques montrent que la prise régulière d'aspirine chez les patients atteints de cancer pourrait réduire la mortalité de 20% à 36%. Ce phénomène est particulièrement observable dans les cas de cancer du sein, du poumon, du pancréas, ainsi que dans certaines formes héréditaires de cancer colorectal, notamment le syndrome de Lynch. En conséquence, depuis 2020, le NICE (National Institute for Health and Care Excellence) au Royaume-Uni a commencé à recommander l'aspirine pour la prévention des récidives chez ce groupe spécifique de patients.
Mais comment se fait-il que ce médicament, considéré à l'origine comme un simple antidouleur, possède des propriétés si puissantes contre le cancer ? Des chercheurs tentent de percer les mystères de cet effet bénéfique. Une hypothèse est que l'aspirine pourrait influencer les voies inflammatoires impliquées dans la croissance tumorale et les métastases. De plus, l'acide acétylsalicylique, principe actif de l'aspirine, pourrait moduler le système immunitaire, le rendant plus apte à détecter et à attaquer les cellules cancéreuses.
Malgré ces découvertes prometteuses, il est essentiel de consulter un professionnel de santé avant de commencer tout traitement préventif avec l'aspirine. Les chercheurs continuent d'explorer ce médicament pour déterminer son efficacité et sa sécurité à long terme dans le cadre du traitement du cancer. De nouvelles études devraient voir le jour dans les années à venir pour confirmer ces résultats et peut-être révolutionner notre approche du traitement du cancer.