Un tribunal de Santa Maria, en Californie, a été temporairement évacué mercredi après l’explosion d'une bombe artisanale. La police locale a rapidement arrêté un suspect sur les lieux. Bien que deux personnes aient été blessées, leur état n'inspire pas d'inquiétude selon les autorités locales.

Les services du shérif du comté de Santa Barbara ont publié un avertissement sur les réseaux sociaux, incitant le public à éviter la zone, indiquant que « les lieux ne sont pas jugés sûrs ». Cette alerte témoigne d'une préoccupante montée de la violence et des menaces dans le pays, alors que les États-Unis se préparent pour une élection présidentielle cruciale.

L'impact a été causé par un engin explosif improvisé, déposé intentionnellement. Selon des témoins, un homme est arrivé au tribunal aux alentours de 8h30, en criant, avant de lâcher un objet qui a produit une épaisse fumée. L’incident a semé la panique parmi les passants et les employés à proximité.

D'après des témoignages recueillis par l'AFP, de nombreux employés de bureaux adjacents n'ont d'abord rien remarqué et n'ont pris conscience de l'explosion qu'après avoir été informés par les forces de l'ordre. Ce type d’événement réveille des souvenirs douloureux des récentes attaques dans le pays et souligne l'instabilité croissante à l'approche de l’élection.

Il est aussi à noter que la semaine dernière, les autorités avaient déjoué une tentative d'assassinat présumée contre l'ancien président Donald Trump, après que son tireur potentiel a laissé un fusil dans les buissons de son club de golf en Floride. Ce climat de peur et d'incertitude incite à s'interroger sur l'avenir de la sécurité dans les institutions publiques.

Pour mémoire, le palais de justice de Santa Maria avait déjà été le centre d'une attention médiatique intense lors du procès très médiatisé de Michael Jackson en 2005, lié à des accusations de maltraitance d’enfants. La remontée de tels événements tragiques dans des lieux autrefois tenus pour sûrs montre une évolution inquiétante de notre société.