Budget 2025 : L'Assemblée nationale impose de nouvelles taxes malgré l'opposition du gouvernement
2024-11-08
Auteur: Julie
Dans un tournant inattendu, les députés ont décidé d'adopter un amendement proposé par La France insoumise qui introduit un impôt de 10 % sur les rachats d'actions effectués par les entreprises. Cette réforme vise à désinciter les pratiques financières jugées spéculatives et à encourager les investissements productifs.
La nouvelle salve de taxes ne s'arrête pas là. Sous la pression de la gauche et du Rassemblement National, l'Assemblée nationale a également décidé d'accroître la taxation des transactions financières, rendant le cadre fiscal encore plus strict pour les acteurs du marché. Cette décision passionne le débat public et agite les sphères économiques, tant son impact pourrait être significatif sur le marché financier français.
Éric Coquerel, président de la commission des Finances, a plaidé pour un élargissement de la base de cette taxe, augmentant ainsi son efficacité. Le projet de loi prévoit que la Direction générale des finances publiques sera chargée de son recouvrement, ce qui pourrait accroître les ressources de l'État dans un contexte budgétaire tendu.
Par ailleurs, un amendement touchant les grands opérateurs de communications électroniques a été adopté : les GAFAM (Google, Apple, Facebook, Amazon, Microsoft) devront désormais contribuer davantage en fonction de leur chiffre d'affaires en France. Cette mesure vise à mieux réguler les géants de la tech qui, jusqu'à présent, bénéficiaient d'un cadre fiscal trop avantageux.
Enfin, parmi les autres innovations fiscales figure l'adoption d'une taxe de 50 euros par animal utilisé dans le cadre de recherches scientifiques ou éducatives, ainsi qu'une pénalité pour les deux-roues et trois-roues motorisés les plus bruyants, qui prend effet afin de réduire la pollution sonore dans les grandes villes.
Ces modifications fiscales s'inscrivent dans une volonté de redynamiser les finances publiques, mais elles risquent également de provoquer des réactions allant d'une franche approbation à une vive colère de la part des secteurs économiques concernés. La question est désormais de savoir si le gouvernement, déjà sur la défensive, saura adapter sa stratégie face à une Assemblée nationale plus radicale.