Le géant de la chimie BASF, reconnu comme le premier au monde dans son secteur, a officialisé lundi la vente de son unité d'additifs alimentaires à Louis Dreyfus Company (LDC) dans le cadre d'une restructuration stratégique cruciale. Bien que le montant de la transaction n'ait pas été révélé, cet accord inclut la cession d'un site de production à Illertissen, dans le sud de l'Allemagne, ainsi que le transfert de 300 employés vers LDC, un geste qui ne représente qu'une petite fraction des 52 000 salariés que compte le groupe en Allemagne.

BASF affirme que cette vente est une étape clé pour optimiser son portefeuille et se concentrer sur ses activités principales. En effet, le groupe souhaite renforcer ses segments liés aux vitamines, caroténoïdes et enzymes destinés à l'alimentation animale, montrant ainsi une volonté de s'orienter vers des marchés plus rentables et en croissance.

Cette décision intervient dans un contexte économique difficile pour BASF, affectée par la guerre en Ukraine depuis février 2022. L'interruption des livraisons de gaz russe a déstabilisé l'approvisionnement typiquement bon marché qui soutenait l'industrie chimique allemande, rendant les sites de BASF en Allemagne moins compétitifs face à des prix fluctuants. Bien que des baisses des prix aient été constatées, la situation globale reste préoccupante.

BASF a récemment annoncé plusieurs plans de restructuration, qui pourraient entraîner la suppression de milliers de postes, en particulier sur son site historique de Ludwigshafen, le plus grand complexe chimique au monde. Les analystes estiment que ces mouvements pourraient être nécessaires pour garantir la survie à long terme de l'entreprise face à des défis majeurs sur le marché mondial.

Dans cet environnement instable, l'avenir de BASF reste donc incertain, mais la cession à LDC pourrait ouvrir la voie à une nouvelle ère de croissance, tant pour BASF que pour ses employés. Restez informés, car les prochains mois seront décisifs pour le géant de la chimie!