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ASSAD EN SYRIE : LE CHEF DES REBELLES PROMET DE FERMER LES PRISONS DE L'ANCIEN RÉGIME

2024-12-12

Auteur: Chloé

Ces derniers jours, des images poignantes de prisonniers affamés de la prison de Saydnaya, au nord de Damas, ont choqué l'opinion publique mondiale. Accusé de crimes contre l'humanité, le régime de Bachar al-Assad s'effondre lentement, laissant place à une nouvelle ère politique.

Le chef rebelle syrien, Ahmad al-Sharaa, connu sous le nom d'Abou Mohammed al-Joulani, a annoncé le 12 décembre qu'il allait "dissoudre les forces de sécurité de l'ancien régime et fermer les tristement célèbres prisons". Ce démantèlement des structures de répression pourrait marquer un tournant majeur dans la lutte pour la liberté en Syrie.

Le nouveau Premier ministre, Mohammed al-Bachir, a promis de garantir les droits de toutes les communautés ethniques et religieuses du pays, appelant les Syriens en exil à revenir pour participer à la reconstruction de leur nation. "La Syrie est un pays riche de sa diversité, et tous les Syriens doivent être inclus dans ce processus de renouveau", a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse.

Parallèlement, le parti Baas, qui a dominé la scène politique en Syrie pendant plus de cinquante ans, a annoncé la suspension de toutes ses activités. Cette décision est perçue comme un signe de faiblesse et de désespoir face à la montée des forces rebelles.

Sur le plan international, le secrétaire d'État américain Antony Blinken s'est rendu en Jordanie pour discuter de la transition syrienne. Il a souligné l'importance d'une transition politique inclusive et dirigée par les Syriens eux-mêmes.

Des ONG et l'ONU ont également exprimé leur préoccupation quant à la situation humanitaire en Syrie, appelant à des efforts immédiats pour libérer tous les détenus politiques dans le pays, y compris "des enfants, femmes et hommes qui sont toujours détenus arbitrairement".

Les nouvelles autorités indiquent également que plusieurs ambassades, principalement celles de pays arabes, ont recommencé leurs activités à Damas, témoignant d'un retour progressif à la normalité diplomatique.

La Belgique, soulignant son engagement à la sécurité, a signalé une implication croissante de ses ressortissants au sein du groupe islamiste HTS, avec des informations sur plusieurs Belges qui auraient rejoint les rangs des rebelles. Cette tendance inquiétante pose la question de l'engagement international dans le cadre d'une approche pacifique en Syrie.

L'avenir de la Syrie est en train de changer, et les promesses de fermeture des prisons ouvrent la voie à l'espoir d'une véritable justice et réconciliation. Suivez notre couverture continue pour rester informé des derniers développements.