Le conflit israélo-palestinien suscite des réactions passionnées, et récemment, Aymeric Caron a jeté de l'huile sur le feu. Le 8 novembre, le député de La France Insoumise a accusé Arthur, entre autres personnalités, de soutenir les "massacres de Gaza" dans un message publié sur X. Caron a affirmé que 70% des victimes étaient des enfants ou des femmes, citant des statistiques de l'ONU pour appuyer ses dires. Il a enjoint les intellectuels et figures publiques qui prennent position en faveur d’Israël d’accepter leur rôle dans ce qu’il qualifie de génocide.

Arthur a réagi rapidement sur Instagram, dénonçant ce qu'il considère comme des attaques ciblées. « C’est devenu votre spécialité, non ? Harceler les personnalités majoritairement juives sur les réseaux, peu importe les conséquences », a-t-il déclaré, tout en défiant Caron de prouver qu'il avait soutenu de tels propos. Il a souligné son empathie pour toutes les victimes, qu'elles soient palestiniennes ou israéliennes, et a insisté sur le fait que son message était d'une solidarité humaine universelle.

En outre, Arthur a partagé une vidéo qui compilait les interventions d'Aymeric Caron concernant le conflit, le qualifiant d'obsession délirante envers Israël. « Défendre le peuple palestinien est louable, mais cela n’excuse pas d'ignorer les crimes du Hamas », a-t-il ajouté.

Arthur a aussi soulevé un point crucial : l'indifférence apparent de Caron face à d'autres crises humanitaires dans le monde. Il a cité les millions de morts en République démocratique du Congo, au Soudan, en Syrie et au Yémen, ainsi que l'oppression des femmes en Iran et en Afghanistan, se demandant pourquoi ces sujets n’évoquent aucune réaction de la part de son contradicteur. "Peut-être parce qu’aucun Juif n’est impliqué dans ces conflits ?", a-t-il conclu, accusant Caron de promouvoir un discours antisémite.

Cette altercation publique met en lumière non seulement les tensions entourant le conflit israélo-palestinien, mais aussi la manière dont certaines voix utilisent les réseaux sociaux pour faire avancer leur agenda, souvent au détriment d'un véritable dialogue et d'une compréhension plus large des enjeux. Alors que les débats se poursuivent, il reste essentiel de chercher à comprendre toutes les facettes de cette crise complexe.